Il ne faudrait pas croire, à lire mon précédent “post”, que le présent “blog” va se spécialiser dans la dénonciation des positions dissidentes d’établissements d’enseignement jésuites des
États-Unis, par rapport à la doctrine de l’Église. Mais l’actualité commande…
Grâce à The Cardinal Newman Society, une association fondée en 1993 pour contribuer au renouveau
et au renforcement de l’identité catholique des établissements d’enseignement supérieur et des universités catholiques aux États-Unis, une information scandaleuse vient de nous parvenir.
La University of San Francisco (USF) a soutenu et promu The 2007 Human Rights Film Festival (pas nécessaire de
traduire…) qui s’est déroulé du 19 au 21 mars dans la métropole californienne. Elle en a même fait la “une” de son site internet : c’est dire son engagement (aux côtés, d’ailleurs, du
Lesbian, Gay, Transgender and Questioning – LGBTQ – Caucus… pas davantage besoin de traduire).
Or deux des films projetés au cours de ce festival présentent des thèses irréconciliables avec la doctrine catholique.
Le film Rosita raconte l’histoire d’une petite Nicaraguayenne de 9 ans tombant enceinte (?) après avoir été violée (j’ai raconté une histoire semblable
mais survenue en Colombie, l’an passé, à une enfant de 11 ans – cf. L’Homme Nouveau n° 1 378 du 16 septembre 2006). Les parents de cette enfant veulent la
faire avorter alors que l’avortement est illégal au Nicaragua. Voici comment le programme du festival présente l’histoire : « [les] parents sont contraints de se battre contre deux gouvernements,
l’establishment médical et la hiérarchie de l’Église cahtolique »…
Le second film a pour titre One Wedding and a Revolution [Un mariage, une révolution] : il traite avec beaucoup de sympathie de la décision du maire de
San Francisco, Gavin Newsom, d’accorder en 2004 des « certificats de mariage» à des couples homosexuels : Bègles mais en beaucoup plus grand car on distribua des centaines de certificats… On y
voit « une séquence historique d’un échange de consentement, au milieu des larmes, de deux militantes lesbiennes de longue date ».
À lire cela et le “post” qui précède, on comprend l’utilité du combat de la Cardinal Newman Society. Mais sommes-nous à l’abri de tels débordements de ce
côté-ci de l’Atlantique ?