Action!

Opposez-vous au “pass contraception” ?

Commentaires (3)
  1. pascal PORQUEZ dit :

    Nous parents, contribuables et membres des fédérations de parents d’élèves, nous refusons que l’Education nationale outrepasse sa mission. Nous revendiquons le droit d’être considérés comme les premiers éducateurs de nos enfants. L’école se doit d’abord d’instruire dans la neutralité des valeurs républicaines et le respect de la liberté de conscience des familles. Nous déplorons que Mme Royal n’ait pas consulté nos fédérations avant de lancer son projet. Nous demandons plus de moyens pour le développement d’écoles de parents. Nous sommes scandalisés que l’idée ait été émise d’associer ce pass au pass culturel la région Ile de France à côté d’un bon pour un théâtre ou un livre à prix réduit

  2. Nathalie dit :

    Royale a une réponse toute faite à cette pétition que j’ai reçue dans ma boite de courriel :

    Madame, Monsieur,

    Vous m’avez écrit pour contester le Pass’ Contraception. Vous devez
    disposer d’informations erronées, ce qui vous a conduit à contester une
    action d’intérêt général.

    Sachez tout d’abord que ce dispositif est le fruit d’une action concertée
    depuis 3 ans avec l’ensemble des partenaires et ne résulte pas d’une
    décision unilatérale et subite. Il part d’un constat alarmant qui rappelle
    que chaque année en France, près de 14 000 grossesses (contre 11 000 en
    2002) donnant lieu à des IVG sont détectées chez des jeunes filles de moins
    de 17 ans. C’est donc pour réduire les grossesses non désirées, venir en
    aide à des filles mineures parfois isolées ou en situation de rupture
    familiale et éviter des IVG traumatisantes, que j’ai entrepris de mener
    cette action. Ce Pass’ contraception doit leur permettre de mieux contrôler
    leur avenir et tout en les responsabilisant davantage.

    L’accès à la contraception nécessite un accompagnement étroit de
    professionnels qualifiés et disponibles. C’est pour cette raison que la
    Région souhaite que le Pass’ contraception puisse être délivré par les
    personnels de santé scolaire qui sont la garantie d’une écoute et d’un
    accompagnement médical.

    Dans le contexte d’aggravation de la situation, le statu quo pourrait
    maintenant constituer une forme de non assistance à personne en danger :
    les interruptions volontaires de grossesse comportent en effet le risque
    d’atteinte à l’intégrité physique des jeunes filles si elles sont pratiqués
    hors cadre médical, et elles ont de toute façon des conséquences
    importantes sur le plan psychologique.

    Le Conseil de l’Ordre des Médecins soutient complètement cette initiative
    en mettant à disposition le Pass’ contraception auprès des médecins
    généralistes, gynécologues et pédiatres de la Région Poitou-Charentes. De
    même, contrairement à ce que vous affirmez les principales fédérations de
    parents d’élèves (FCPE et PEEP) ont été consultées en amont et ont donné
    leur accord.

    En proposant le Pass’contraception, je n’entends en rien me substituer à
    l’autorité parentale. Au contraire, cette mesure, en plus d’instaurer un
    dialogue avec les jeunes filles en situation de détresse, permettra de
    renouer le lien avec les parents. Une polémique identique avait déjà eu
    lieu lorsque, en tant que Ministre déléguée à l’Enseignement Scolaire,
    j’avais autorisé les infirmières scolaires à distribuer la pilule du
    lendemain dans les lycées, ce qui est aujourd’hui admis comme une bonne
    mesure. L’augmentation du nombre de pilules du lendemain montre qu’il y a
    un réel problème d’accès à la contraception.

    Enfin, cette mesure est évidemment complémentaire de tout le travail
    éducatif qui est réalisé auprès des jeunes filles dans les établissements
    scolaires et les structures comme le Planning familial.

    Je vous prie de croire, Madame, Monsieur, à l’expression de mes sentiments
    les meilleurs.

    Ségolène Royal
    Présidente de la Région Poitou-Charentes
    Ancienne Ministre

  3. Nathalie dit :

    Il n’est question nulle part de vraie éducation au respect, à la dignité, à l’estime de sa personne aussi bien pour les garçons que pour les filles.

    J’avais une chatte, je lui donnais aussi la pillule… mais je n’avais rien à lui reprocher, car cet animal n’était pas accessible à une éducation humaine comme chacune peut et est en droit d’en recevoir, et cette brave bête ne faisait que ce pour quoi elle était faite.