Dans un droit de réponse adressé à un blog d’opposants locaux, l’archevêque d’Avignon Mgr Cattenoz écrit avoir
constaté, à l’occasion de six interviews télévisées, que la mention concernant la franc-maçonnerie disparaissait systématiquement des montages télévisés. Pour cette raison, j’ai dit clairement aux derniers qui se sont présentés, le site internet Nouvelles de France, que je leur accorderais une interview à la seule condition qu’ils retransmettent intégralement les trois éléments de ma réponse à l’exposition de la photo « Piss Christ ». Ils ont accepté. J’ai donc donné une interview dans laquelle j’ai effectivement demandé que des représentants de la franc-maçonnerie puissent participer au dialogue (je n’ai jamais parlé de complot, ni d’entreprise de lutte sournoise contre le christianisme, mais simplement j’ai souhaité que toutes les forces vives de la ville d’Avignon participent au dialogue). Lorsqu’il m’a été demandé si Mme Roig était franc-maçonne, j’ai répondu « Joker » en ajoutant « les franc-maçons étant une société occulte, il ne m’est pas donné de savoir qui y participe ».
Le maire d’Avignon, Marie-Josée Roig, avait réagi aux déclarations de Mgr Cattenoz dans La Provence et dans l’édition locale du Dauphiné Libéré, s’estimant « agressée » par l’archevêque et exigeant de lui des excuses privées. Le quotidien Vaucluse Matin lui-même avait étrangement semblé piqué au vif, vu le ton de son article.
Dans la suite de son droit de réponse, l’archevêque ne cache pas son étonnement
de voir que ni la fondation Lambert, ni les différents courants de la franc-maçonnerie avignonnaise, ni les autorités municipales n’ont souhaité ouvrir le dialogue. Je le regrette, mais j’espère qu’un jour nous arriverons à établir un tel dialogue dans la ville d’Avignon, marquée tout autant par ses racines chrétiennes que par son festival.
(Source : Nouvelles de France)