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Un W.E. chargé…

Commentaires (11)
  1. gérard fauche dit :

    Tempête dans un verre d’eau !

    Cher monsieur Saint-Placide,
    sachez que le Saint-Siège surveille désormais “la toile” et il faut s’en réjouir.
    Golias et autres “progros” se sont rués sur les propos du Pape pour les déformer et les tirer dans leur sens mais c’est peine perdue.

    Il n’y aura aucun renforcement de “l’aile libérale et progressiste de l’Église”, les propos du pape ne “mineront pas l’œuvre d’éducation des parents chrétiens” et ils ne metrront “pas les professionnels de la santé catholiques dans une situation intenable”. Pourquoi ?
    Parce qu’il faut se donner la peine de lire les propos du pape et ceux de son porte-parole.
    Il faut informer mais informer dans la vérité. Le pape a donné cette mission aux journalistes dans un très bon discours récemment. Je vous y renvoie.

    On peut déplorer que le St-Siège ne soit pas encore assez prudent dans la mesure où nous savons bien que “le monde” (qui gît au pouvoir de satan) attend l’Eglise sur un certain nombre de sujets : avortement, euthanasie, contraception etc… En bref, tout ce qui touche à la “culture de mort”.

    Pour faciliter ce travail de recherche de la vérité aux lecteurs de votre blog, voici les textes publiés par ZENIT dès hier :

    Les paroles du pape sur la sexualité et sur le préservatif

    Dans son livre-entretien « Lumière du monde »

    Les médias du monde publient en ce moment des articles et des commentaires concernant les paroles de Benoît XVI sur la sexualité et le préservatif rapportées dans son livre « Lumière du monde », qui sera présenté à la presse le 23 novembre.

    Certains passages de cette longue interview avec le journaliste et écrivain allemand Peter Seewald, éditée en italien par la Librairie Editrice du Vatican (284 pages, 19,50 euros), ont été présentés en avant-première dans la dernière édition de L’Osservatore Romano.

    Voici les paroles du pape sur la sexualité, recueillies dans ce livre.

    * * *

    Se concentrer uniquement sur le préservatif veut dire banaliser la sexualité, et cette banalisation représente justement la raison dangereuse pour laquelle de si nombreuses personnes ne voient plus l’expression de leur amour dans la sexualité, mais seulement une sorte de drogue, qu’ils s’administrent eux-mêmes. C’est pourquoi la lutte contre la banalisation de la sexualité fait aussi partie d’un grand effort pour que la sexualité soit évaluée de manière positive et puisse exercer son effet positif sur l’être humain dans sa totalité.

    Il peut y avoir des cas individuels justifiés, par exemple quand une prostituée [l’original allemand utilise le terme au masculin, ndt] utilise un préservatif, cela peut être un premier pas vers une moralisation, un premier acte de responsabilité pour développer de nouveau la conscience du fait que tout n’est pas permis et que l’on ne peut pas faire tout ce que l’on veut. Toutefois, cela n’est pas le moyen de vaincre l’infection du Hiv. Une humanisation de sa sexualité est vraiment nécessaire.

    Et maintenant voici les propos du porte-parole :

    A la fin du chapitre 10 du livre « Lumière du monde », le pape répond à deux questions concernant la lutte contre le Sida et l’utilisation du préservatif, questions qui sont à relier à certaines paroles prononcées sur ce thème par le pape au cours de son voyage en Afrique en 2009.

    Le pape rappelle clairement qu’il n’avait pas voulu alors prendre position sur le problème du préservatif en général, mais avait voulu affirmer avec force que le problème du Sida ne peut se résoudre par la seule distribution de préservatifs, parce qu’il faut faire beaucoup plus : prévenir, éduquer, aider, conseiller, être proches des personnes, afin qu’elles ne tombent pas malades ou dans le cas où elles sont malades.

    Le pape observe que le milieu non ecclésial a aussi pris conscience de cela, comme le révèle la théorie appelée ABC (Abstinence – Be Faithful – Condom), où les deux premiers éléments (l’abstinence et la fidélité) sont beaucoup plus déterminants et fondamentaux pour la lutte contre le Sida, alors que le préservatif apparaît en dernier lieu comme une échappatoire quand les deux autres font défaut. Il doit donc être clair que le préservatif n’est pas la solution au problème.

    Le pape élargit ensuite son regard et insiste sur le fait que se concentrer uniquement sur le préservatif équivaut à banaliser la sexualité, qui perd sa signification d’expression d’amour entre personnes et devient comme une « drogue ». Lutter contre la banalisation de la sexualité fait « partie d’un grand effort pour que la sexualité soit évaluée positivement et qu’elle puisse exercer son effet positif sur l’être humain dans sa totalité ».

    A la lumière de cette vision ample et profonde de la sexualité humaine et de sa problématique actuelle, le pape réaffirme que « naturellement, l’Eglise ne considère pas les préservatifs comme une solution authentique et morale » au problème du Sida.

    Ainsi, le pape ne réforme pas ou ne change pas l’enseignement de l’Eglise mais le réaffirme en se mettant dans la perspective de la valeur et de la dignité de la sexualité humaine comme expression d’amour et de responsabilité.

    En même temps, le pape considère une situation exceptionnelle où l’exercice de la sexualité représente un véritable risque pour la vie de l’autre. Dans ce cas, le pape ne justifie pas moralement l’exercice désordonné de la sexualité, mais retient que l’utilisation du préservatif pour diminuer le danger de contagion est « un premier acte de responsabilité », « un premier pas sur le chemin vers une sexualité plus humaine », plutôt que de ne pas en faire usage, exposant l’autre au péril de sa vie.

    En cela, le raisonnement du pape ne peut être défini comme un tournant révolutionnaire.

    Nombres de théologiens moraux et de personnalités ecclésiastiques importantes ont soutenu et soutiennent des positions analogues ; il est toutefois vrai que nous ne les avions pas encore entendues avec autant de clarté dans la bouche d’un pape, même s’il s’agit d’un entretien et non pas d’une intervention magistérielle.

    Benoît XVI nous donne donc avec courage une contribution importante de clarification et d’approfondissement sur une question longuement débattue. C’est une contribution originale, parce que, d’une part, elle tient à la fidélité aux principes moraux et fait preuve de lucidité en refusant un chemin illusoire comme la « confiance dans le préservatif » ; mais elle manifeste d’autre part une vision compréhensive et prévoyante, attentive à découvrir les petits pas – même si ce sont les premiers et qu’ils sont encore confus – d’une humanité souvent spirituellement et culturellement très pauvre, vers un exercice plus humain et responsable de la sexualité.
    Fin de citation.

    Morale de l’histoire : il ne faut pas se précipiter et surtout ne pas trop écouter nos frères “du monde” mais allez vite lire les sources et chercher à en comprendre le sens et la portée.
    Nos frères “du monde” ont tendance à prendre leurs rêves pour des réalités…

  2. MALBOS Isabelle dit :

    j’espère que les catholiques romains dits de divers rites orientaux ne se chamaillent pas comme les catholiques romain dits de rites latins ! Dans un orchestre, il y a toutes sortes d’instruments qui suivent le chef ! Les uns joueront du violon d’autres de la trompette etc. tout en se fiant au chef ! Du moment qu’on obéit au Pape et au Magistère… le reste me semble secondaire !

  3. Hachard Jean Pierre dit :

    Bravo aux organisateurs de REUNICATHO pour cette intéressante rencontre annuelle (où malheureusement il y avait trop peu de jeunes – étudiants, jeunes professionnels, ménages, etc.)
    J’ai apprécié les témoignages vivants des “demandeurs” et des séminaristes et frères.
    En revanche le vrai débat concernant les deux formes du rit romain n’a pas eu lieu (mais le pouvait-il ?)
    Le Père Bandelier a tenté d’expliquer (mais de façon sans doute trop raccourcie?) que la liturgie venait certes de Dieu (comme l’avait souligné Mgr Bux) mais était aussi faite de gestes, de signes, d’attitudes et de prières qui peuvent prendre des formes différentes dans les rites en vigueur (sans oublier le rite Dominicain…)et ont évolué souvent depuis les premiers temps des apôtres jusqu’aux temps modernes (son exemple de la veillée de Pâques avec Pie XII).
    J’ai regretté que personne n’intervienne alors pour souligner un point crucial qui me semble au coeur du débat: le fait que toutes ces “réformes” , modifications, ajouts, etc. ALLAIENT DANS LE MEME SENS, celui d’une explicitation-amélioration-simplification-accessibilité du rite, en fonction des nécessités “pédagogiques” de chaque époque (lutte contre les hérésies, accès plus fréquent à la sainte communion, plus grande participation des fidèles, etc.) Mais elles véhiculaient et gardaient toujours le caractère sacrificiel, sacré et rédempteur de la MESSE, culte rendu à Dieu.
    En revanche le “post-concile” (selon l’expression de Mgr Gherardini) a tellement voulu adapter la messe au monde, qu’il a en quelque sorte “raté sa réforme” et produit une messe centrée sur l’homme, qui a rendu possibles les “abus liturgiques” que dénonçait le Cal Ratzinger et qu’a évoqués Mgr Bux. Le fait même qu’on puisse la dire comme une messe catholique (comme l’a souligné le père Bandelier, et comme le fait sûrement notre Saint Père le Pape), ou trop souvent comme une réunion sympathique mélange de religiosité et d’humanisme, montre bien qu’elle est ambigüe et probablement “à refaire”

    Elle véhicule et répand trop souvent dans le peuple un “esprit” étranger à la foi catholique, ce qui explique et justifie notre attachement à la forme ancienne du rite par prudence pour notre foi et celle de nos enfants.

    Si j’ai bien compris la solution évoquée par L’abbé Barthe (mais qui n’a sans doute pas été bien comprise) ce serait de “remonter” à la messe telle qu’elle était sous Pie XII et d’y apporter, SANS LA DENATURER, les évolutions ou améliorations de forme qui pourraient être rendus nécessaires par les mentalités, la psychologie, les aspirations du monde actuel;
    Est-ce souhaitable et est-ce faisable ? et comment le faire ?
    C’est tout le problème …

  4. senex dit :

    Désolé pour les “théoriciens”, mais cet “incident” complique sérieusement la vie du personnel de santé qui va avoir encore plus de difficultés à réclamer le droit à l’objection de conscience.La loi Veil était prévue pour “certains cas”.On a vu comment on a rompu les barrages.Pourquoi cette communication à tout vent du “philosophe Ratzinger”? Le mode “normal des encycliques permettait une précision ajustée de chaque mot.Ceci est valable aussi pour le “philosophe Williamson” qui a commis un facheux bavardage extra-cathedral…Vobiscum

  5. Calguès dit :

    Bonjour,
    bien d’accord avec M. Fauche : ne confondons pas tout ! Pour dire les choses de manière un peu plus brutale que lui : les catholiques qui se sentent tenus par l’enseignement moral de l’Eglise, y compris les parents chrétiens et le personnel de santé, ne sont évidemment en rien ébranlés par ce propos du Saint-Père. Ce peut d’ailleurs être le sujet d’échanges fructueux avec leur environnement à propos dudit enseignement – quand on aura lu l’ensemble des propos du jour.
    Les autres, qui n’en ont déjà rien à f… de l’enseignement de l’Eglise n’en auront pas plus à f… quoi que ce soit. Serions-nous vexés de ce que nos ennemis crient victoire ? Où est le problème ? “Les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre Elle” !

  6. ema dit :

    Oui tempête dans un verre d’eau (avec une goutte de cigüe de la part de ceux qui devraient défendre le Pape, ce qui est d’autant plus attristant!!!!). Et quand je lis sous votre plume, “met dans une situation intenable les professionnels de la santé”, je me dis que vous n’avez pas vraiment eu le temps de “digérer” l’affaire, pris comme vous l’étiez sans doute par ce que vous connaissez bien et pour lequel vous oeuvrez avec beaucoup d’efficience. Tout ce qui est outré n’est pas crédible. Allons, allons…Reprenons nous, s’il vous plait!
    Je préfère donc ne pas insister. Mais par contre je me réjouis, oui sûrement, du compte rendu de reunicatho, des propositions, et des infos sur le motu proprio, thème privilégié de votre site que j’apprécie beaucoup pour cela.
    HABEMUS PAPAM

  7. Mingdi dit :

    Le père Bandelier a une qualité très appréciable dans ce genre de réunions, c’est qu’il s’exprime clairement et en terminant ses phrases. Certes ses arguments sont fortement “ad hominem” mais surtout il confond le peuple summorum pontificum avec les fidèles de la FSSPX. Le public de Réunicatho présent à Versailles n’avait en tête que dialogue, biformalisme, enrichissement mutuel, réforme de la réforme. Rien à voir avec les teigneux qui lui expriment vertement leur façon de penser à Famille Chrétienne.

  8. Jean Lemaire dit :

    A Versailles, le P. Bandelier s’est vexé, il n’y a pas d’autre mot. Il s’exprime bien en public mais en l’occurrence il a pris la mouche, alors que la question n’avait rien d’offensant. Serait-ce que les chèvres-choutistes ont mauvaise conscience?
    En tout cas, après l’affaire du livre du bien nommé Levillain http://www.summorum-pontificum.fr/informations/encore-le-livre-de-philippe-levillain-sur-mgr-lefebvre Famille Chrétienne montre une fois encore son visage pseudo-traditionnel.

  9. MARIE EDMEE dit :

    j’espère que tout va ce calmé ce n’est qu’un hoaxe qui a provoque des remous laissons les mensonge tranquille au sujet de Mgr W. je crois que cela est la meilleur solution il est en paixx laissez le tranquille.

  10. denis dit :

    réflexion géniale d’un jeune séminariste à ce colloque au sujet de l’enrichissement mutuel des 2 formes :
    quelle est la grande richesse de la forme ordinaire ? c’est qu’elle est présente en très nombreux lieux et à de tes nombreuses heures . Cela pourrait être une bonne piste d’enrichissement de la forme extraordinaire par la forme ordinaire !!

  11. renaud dit :

    Ridicule cet edito ! encore un. Cela dit, si les petits esprits aiment lire…