Les trois anciens “évêques” anglicans qui ont été ordonnés prêtres catholiques au début de l’année pour l’Ordinariat Notre-Dame de Walsingham, ont été élevés à la dignité de protonotaire apostolique pour l’ordinaire, Keith Newton, et à la dignité de prélats d’honneur de Sa Sainteté pour John Broadhurst et Andrew Burnham.
Saint Augustin, De unice Baptismo, ch. XXII :
» Ceux qui, quittant l’hérésie ou le schisme, viennent à l’Église catholique ne sont pas admis à la cléricature. »
Conciles d’Elvire en Espagne (v. 300303, canon 51) :
» Si quelqu’un, venant de n’importe quelle hérésie, nous rejoint en tant que fidèle (laïc), il ne devra pas du tout être promu clerc. Quant à ceux qui ont été ordonnés auparavant [lorsqu’ils étaient encore dans la secte hérétique], ils doivent assurément être radiés de la cléricature. »
Saint Innocent Ier (401 – 417), Lettre Magna me gratulatio, 18 décembre 414, adressée aux évêques de la Macédoine :
» La loi de notre Église catholique est d’imposer les mains et d’accorder seulement la communion laïque [ne pas admettre dans les rangs du clergé] aux baptisés qui viennent à nous après avoir quitté les hérétiques et de ne pas choisir quelqu’un parmi eux pour lui conférer les honneurs de la cléricature. »
» […] les anciennes règles, transmises (traditas) soit par les apôtres, soit par les hommes apostoliques, que l’Église romaine garde et commande de garder. »
Celui qui est né dans une secte hérétique, mais se convertit plus tard, ne saurait donc être admis à la cléricature. Le catholique qui devient hérétique, mais se rétracte ensuite, ne saurait pas non plus devenir prêtre.
» Quant à celui qui passe de la foi catholique à l’hérésie ou à l’apostasie, poursuit Saint Innocent Ier, mais qui, [ensuite] se repent et veut revenir [à l’Église catholique], est-ce qu’il pourrait être autorisé à être admis dans les rangs du clergé ? Lui, dont le crime ne pourra être effacé, à moins qu’il ne fasse une longue pénitence ?
Après sa pénitence, il ne lui sera pas permis de devenir clerc, en vertu des lois ecclésiastiques (canones) qui font autorité. »
Ajoutons :
Apostolicae curae :
==> http://www.rore-sanctifica.org/bibilotheque_rore_sanctifica/14-anglicanisme-invalidite_des_ordres/1896-leon_13-condamnation-apostolicae_curae/Leon_XIII_-_Apostolicae_Curae.pdf
Je n’ai pas regardé la bulle ou l’encyclique de Léon XIII, mais je pense que des textes datant de l’antiquité doivent être pris avec précaution pour éclairer les décisions de l’Eglise aujourd’hui.
Comme dirait je ne sais plus qui, la Tradition, ce n’est pas un frigo.
” … des textes datant de l’antiquité doivent être pris avec précaution pour éclairer les décisions de l’Eglise aujourd’hui.”
==> Ben… Faut voir… Des textes comme ceux de Cicéron, de sa bonne si elle écrivit, de Manès, de Marcion, ou encore de Basilide, oui.
Les canons d’un concile, non.
Maintenant, on est libre de n’être pas catholique, et ces temps très obscurs et si tragiques que nous vivons en donnent une illustration affligeante.
On est tout aussi libre de devenir Catholique,et moi j’accueille sans réserves ces frères en Christ en leur lançant un vibrant “Welcome back Home”!UDP!
La seule bonne question est qu’aurait fait le Christ ?
” La seule bonne question est qu’aurait fait le Christ ?”
==> ” L’Eglise et le Christ c’est tout un.”
Saint Jean-Marie Vianney.
Le canon d’un concile, c’est le Christ.
Vous avez votre réponse.
Je développe un peu cette notion de “Tradition frigo”.
Tout d’abord l’Eglise évolue avec le temps, à la fois parce qu’elle affine sa relation avec son Epoux et parce qu’elle est dans le monde, et donc est part de ce monde qui évolue, comme une barque bouge quand la mer est agitée (et l’ancre l’empêche de dériver!)
Deux exemples : la relation à l’eucharistie s’est considérablement affinée. C’est la raison pour laquelle on communiait à la main dans les premiers temps : ils avaient une moindre perception de la grandeur du mystère. Au Moyen-Âge, les fidèles ont demandé à ce que l’hostie soit élevée….
Deuxième exemple : les dominicains, les frères prêcheurs, évangélisaient de ville en ville au XIIe siècle, prêchant sur les places publiques. Ils ont beaucoup évolué aujourd’hui, mais continuent parfois oeuvrant pour une évangélisation de la culture. Il y a aussi le Jour du Seigneur. Les plus proches des dominicains des origines, ce serait plus des mouvements d’évangélisation comme Aïn Karem.
Si l’Eglise évolue avec le temps, on ne peut donc pas considérer la Tradition des siècles passés sans en étudier le contexte et étudier aussi tout le cheminement interne de l’Eglise depuis lors. Il ne s’agit pas non plus de l’ignorer comme le font beaucoup aujourd’hui.
Dans le cas qui nous concerne, le contexte externe était les nombreuses hérésies qui sévissaient. Depuis environ cent ans, l’Eglise a cheminé dans l’oecuménisme pour se réconcilier avec nos frères séparés et pour l’unité de l’Eglise. C’est un souci constant du pape.
Cher Ghalloun,
Où allez-vous chercher ces affirmations ? Pas dans l’Eglise catholique assurément.
Allons pas à pas, méthodiquement :
– L’idée principale consiste dans l’affirmation vague, équivoque et ambigüe que ” l’Eglise évolue avec le temps “.
==> De quoi parlez-vous ?
Est-ce du développement homogène, clair et sans ambiguïté de l’expression des vérités de la foi catholique ?
Est-ce d’aspects disciplinaires ? De dispositions canoniques ?
Deux raisons. Parce que :
1. ” L’Eglise affine sa relation avec son Epoux ” !?
==> Affinez-nous ça ! Expliquez-nous !
2. ” L’Eglise est dans le monde “.
==> A la bonne heure. Belle découverte ! mais qui n’influe en rien sur les vérités de la foi et assurément pas sur ce qui a toujours été cru et enseigné infailliblement par l’Epouse Immaculée de Notre Seigneur, Lequel parle par sa bouche.
Deux exemples :
1. ” La relation avec l’eucharistie s’est affinée “.
==> Décidément, la vie de l’Eglise est un véritable régime amincissant.
” C’est la raison pour laquelle on communiait à la main dans les premiers temps : ils avaient une moindre perception de la grandeur du mystère.”
==> Je ne sais quel moderne vous a enseigné ces sornettes, mais la moindre visite dans les antiquités chrétiennes (prenons le Martigny par exemple) vous enseignerai la vérité sur ce sujet, fort éloignée de cette affirmation péremptoire, honteuse pour nos pères puisqu’il s’agit réellement, du moins dans l’Eglise catholique, du très précieux Corps de Notre Seigneur Jésus-Christ !!!
Sans oser vous encourager à étudier SERIEUSEMENT EL SUJET dans les formidables ressources de l’abbé Migne, lisez à défaut l’article ” Communion ” de la page 165 du Dictionnaire des antiquités chrétiennes de l’abbé Martigny (Paris, librairie Hachette. 1865).
Et revenez ensuite postez de telles sottises…
2. Je passe sur les Dominicains. Vous ne savez pas grand chose. En tous cas pas assez pour écrire ces fantaisies.
Quant à la ” conclusion “, elle est navrante. Expliquez-nous je vous prie pour ” quoi ” sont morts les Martyrs ?
Interne, externe ? Mais qu’est-ce que ce sabir ? Lorsque vous écrivez que le contexte externe était les nombreuses hérésies qui sévissaient “, c’est littéralement farcesque ! Et aujourd’hui !? Point d’hérésie !?
Dans le Christ par Marie, Hodie
Et qu’en est-il de Saint Paul qui au départ passait son temps à persécuter les chrétiens?Et les membres de la FSSPX s’il reviennent?J’attends vos réponses Hodie…
” J’attends vos réponses Hodie…”
Répondre à quoi ? Formulez-vous une question précise. Sur quel terrain causons-nous ?
En effet, évoquer la conversion de saint Paul, c’est bien. Mais dans ce contexte, c’est au moins fantaisiste…
Saint Paul ne ” revient ” pas lorsqu’il se convertit ! Il ” arrive ” !
Qui revient où ? Avez-vous la foi catholique cher Thierry ? Signeriez-vous de votre sang chacun des articles du Credo de saint Athanase (http://hodiemecum.hautetfort.com/archive/2008/12/25/credo-de-saint-athanase.html) ?
==> ” J’attends vos réponses ” cher Thierry…
Quant aux membres de la FSSPX, la doctrine qu’ils professent et enseignent relativement à bien des points essentiels de la foi est au moins hasardeuse et au pire, dans certain cas, fausse (je pense à leur conception tordue de l’Infaillibilité pontificale et à leur interprétation large et aberrante de la juridiction notamment).
Vu de la foi catholique en tous cas, ” revenir ” signifie D’ABORD, ” revenir à la foi catholique INTEGRALE ” ! Pas à des bouts de trucs et des morceaux de machins.
Une grande partie des articles de ce blog (par ailleurs très intéressant) trahissent hélas une méconnaissance (pour rester correct) de la foi catholique sur de trop nombreux points…
Le catéchisme (comme la théologie sacramentelle), c’est-à-dire la somme de tout ce que le Chrétien DOIT croire pour être catholique, ne fait pas de sentiment.
Pas de réponse… ;)