Déjà adoptée par le Sénat de Califonie avec une majorité de 26 contre 14, une loi sur « l’histoire LGBT » sera bientôt, selon toute vraisemblance, approuvée également par la Chambre des représentants à majorité démocrate dans cet Etat de l’Ouest américain et ratifiée par le gouverneur Jerry Brown. Elle vise à obliger les écoles publiques à enseigner l’histoire des lesbiennes, bi, gay et trans du point de vue de leurs droits et leur contribution à l’histoire. La loi prévoit la même chose au profit de l’histoire des handicapés.
S’inscrivant dans une liste déjà longue d’obligations pour les écoles – l’enseignement de l’histoire des Afro-Américains, des Mexicains américains, des Asiatiques américains, des femmes, des Européens américains, des Amérindiens, des syndicalistes et des entrepreneurs – le nouveau texte marque une sorte de paroxysme de l’antircacisme en obligeant à présenter comme positifs de multiples choix de comportement sexuel dont on pourrait peut-être épargner l’enseignement aux mineurs, d’autant que tout jugement moral est par définition exclu.
Une toute petite sauvegarde des libertés existe toutefois, puisque le choix du niveau scolaire où cet enseignement sera dispensé est laissé à la discrétion des écoles. Et – inimaginable en France – seules les écoles publiques sont concernées.
En France, les nouveaux programmes et manuels font déjà une place aux exigences du lobby de « l’identité de genre » : le nouveau cours de sciences économiques et sociales en seconde, par exemple. Et là, on ‘y échappe que dans le hors contrat…
Génial ! Continuons de rire en attendant la mort…