MercatorNet publie une juste réflexion de Caroline Moynihan sur l’importance du régime de la mère pendant les premières semaines de grossesse. L’information a paru à la une du New Zealand Herald avec une photo d’enfant à huit semaines de gestation. Superbe photo, au demeurant, qui montre ce qui est, indiscutablement et sans erreur possible un petit d’homme. Qu’un quotidien à grand tirage publie de manière aussi visible la preuve visuelle aussi évidente qu’un fœtus en âge d’être avorté est tout simplement un bébé en train de grandir, c’est en soi un événement.
Une étude menée par des chercheurs australiens démontre, « pour la première fois », que le régime d’une maman pendant sa grossesse peut modifier l’ADN de son bébé et le rendre plus susceptible de devenir obèse au cours de son enfance. Sur les 300 enfants soumis à l’enquête, 25 % ont montré une modification de leur ADN, un facteur clef identifié étant une moindre ingestion d’hydrocarbures.
L’obésité infantile laisse prévoir davantage de risques de diabète et de maladies du cœur à un âge plus avancé.
Le Pr Peter Gluckman, d’Auckland, en déduit que sa recherche « implique que l’attention portée à la santé maternelle et à son statut nutritionnel au début de la grossesse est très importante pour obtenir ce qu’il y a de mieux pour votre bébé ».
« Tôt » : c’est-à-dire à un moment où d’autres expliquent que l’enfant attendu n’est qu’un « amas de cellules ».
« Comme il est triste et contradictoire que le développement d’un enfant à stade est d’un intérêt crucial alors que la vie de tel autre sera considérée comme jetable », écrit Caroline Moynihan. « Si les professionnels de la santé e d’autres commençaient à “se focaliser davantage sur l’aide aux mères” qui sont en détresse du simple fait d’être enceintes nous en verrions peut-être moins qui rejetteraient leurs bébés. Nous verrions peut-être même de meilleurs efforts tous azimuts pour protéger le développement de l’enfant dans le sein de sa mère. »
L’avers de la médaille – car un bâton pointe toujours dans deux directions opposées, comme dirait Chesterton – c’est que ce genre de découverte ouvre la voie à la mise en place, peut-être, un jour, à une sorte de « permis de maternité » au nom de la santé publique…