Enfin ! Le scandale ambulant du maintien dans les ordres du P. Roy Bourgeois, est sur le point de s’achever. Ce prêtre archi-dissident (voir ici) a reçu du P. Edward Dougherty, supérieur général de la Maryknoll Society (société des missions étrangères catholiques d’Amérique, fondée en 1912 et dont la Maison mère est à Ossining, État de New York), une lettre datée du 18 mars lui laissant quinze jours pour « rétracter publiquement » son soutien à l’ordination sacerdotale des femmes, faute de quoi il sera expulsé de la Maryknoll Society dont il est membre depuis 44 ans (38 ans comme prêtre). En outre, le P. Edward Dougherty prévient le P. Bourgeois qu’une notification de son expulsion de la congrégation sera transmise à la Congrégation pour la doctrine de la foi à Rome avec « une demande de réduction à l’état laïc ». Le P. Bourgeois était déjà sous le coup d’une excommunication latæ sententiæ du Saint Office pour avoir assisté en août 2008 à un simulacre d’ordination sacerdotale d’une femme, poussant même la provocation jusqu’à prononcer l’homélie ! Le P. Bourgeois a déjà fait savoir qu’il n’avait pas l’intention de rétracter. La messe est dite…
«excommunication latæ sententiæ du Saint Office pour avoir assisté en août 2008 à un simulacre d’ordination sacerdotale d’une femme, poussant même la provocation jusqu’à prononcer l’homélie !»
Merci pour cette information.
J’ai lu le billet précédent aussi.
L’excommunication portait-elle sur le fait de l’homélie ou sur la seule présence ?
Merci.
Je n’ai pas le détail de l’affaire et pas le temps de faire des recherches mais c’est la présence doublée du soutien obstiné et public à l’ordination des femmes qui a du déclencher automatiquement la sentence. Je ne suis pas canoniste mais on peut aller voir les canons 1365, 1371-1, 1379 et d’autres sans doute.
He bien qu’il s’en aille et qu’il se mette à méditer !
Ben et Mgr. Nourrichard, évêque d’Évreux, alors, est-ce qu’il ne devrait pas être aussi excommunié latæ sententiæ par le saint office?
“Mgr Nourrichard est cet évêque qui a assisté, en ornements épiscopaux, à des « ordinations » anglicanes de femmes, et qui fait prêcher des anglicans dans des églises de son diocèse. Il détruit sciemment une paroisse catholique florissante (la seule paroisse florissante de son diocèse (celle de Thiberville)) où l’abbé Michel célébrait trois messes le dimanche (dont une de saint Pie V) et au moins une messe chaque jour. Et c’est ce prêtre-là (l’abbé Michel) qui devrait être excommunié par cet évêque-là (il l’en a menacé)?” (blog d’Yves Daoudal)
Remarquez, je suis contente de savoir que de temps en temps, il y a une remise en ordre dans l’église. Mais en général c’est trop long et cela fait beaucoup de dégâts chez les fidèles.
Précision. Par définition, une excommunication latæ sententiæ n’est pas prononcée par l’autorité (diocésaine ou romaine) dans l’exacte mesure où elle est automatique. Si vous préférez, on s’excommunie soi-même. C’est d’ailleurs pourquoi un certain nombre de canonistes ne sont pas très favorables à ce type d’excommunication, puisque l’excommunié, très souvent, ne sait même pas qu’il l’est…