Je lis sur le Salon beige:
“La journée de solidarité en faveur des personnes âgées serait contraire à la Constitution, affirme un salarié, qui a porté l’affaire devant les prud’hommes d’Angers. Le parquet admet «un doute sérieux». Délibéré aujourd’hui. Me Bertrand Salquain, qui a plaidé l’affaire fin janvier, estime qu’il y a de fortes chances pour que les juges transmettent l’affaire à la Cour de cassation.”
J’avoue que je ne pleurerais pas sur ce jour de travail, pris en toute connaissance de cause sur les jours chômés du calendrier catholique (et sur les jours de pèlerinage)… Même s’il me souvient qu’en 2004, certains évêques français avaient trouvé très astucieux de déclarer que ce jour n’avait rien à voir avec les fêtes catholiques – ce qui est formellement évident, mais symboliquement stupide (d’autant qu’il fut alors question – et qu’il reste dans l’air du temps – de faire chômer en France des fêtes musulmanes).
“ce jour n’avait rien à voir avec les fêtes catholiques”
Ce qui est absolument faux !
Sans revenir sur l’octave de l’ancien calendrier, peu savent que dans le Missel de 2002 on peut célébrer la Messe de la Pentecôte le Lundi et le Mardi suivant cette solennité.
Ce qui contredit largement ces prélats et montre encore une fois qu’ils n’y connaissent rien en Liturgie.
“Tout travail mérite salaire”.
Il ne me semble pas admissible que l’on puisse obliger quelqu’un à travailler pour “rien”.
La générosité est avant tout un acte gratuit, mais qu’un Etat rende cet acte gratuit obligatoire, ne me semble pas admissible non plus, quelle que soit la durée de cette obligation : un jour, une semaine, un mois, ou plus.