Le Pape a reçu ce matin les participants à l’assemblée annuelle de l’Académie pontificale pour la Vie, emmené par le président de l’Académie, Mgr Ignacio Carrasco de Paula. Benoît XVI a affirmé que le désarroi psychologique frappant souvent les femmes ayant avorté “révèle le problème de la conscience morale accompagnant le blessure profonde subie chaque fois qu’un acte humain trahit la vocation innée de l’homme au bien”. Or la conscience morale permet de
“discerner le bien du mal de manière à ce que l’homme puisse librement choisir le bien. Face à qui veut nier l’existence de la conscience morale chez l’homme, en réduisant ses choix au résultat de conditionnements extérieurs ou à une pure émotivité, on doit redire que la qualité morale d’un acte n’a pas de valeur intrinsèque. Elle n’est pas non plus une option ou une prérogative des chrétiens ou des autres croyants, mais une qualité commune à tous les êtres humains. Par cette conscience morale Dieu parle à chacun en l’invitant à défendre la vie en toute circonstance. C’est dans ce lien individuel avec le Créateur que réside la dignité profonde de la conscience morale, comme la raison de son inviolabilité”.