Sur le blogue consacré à l’affaire de Thiberville, on apprend la suite de l’affaire, entre les fidèles et Mgr Christian Nourrichard :
Une rencontre a donc eu lieu le 17 mars entre Mgr Nourrichard, l’abbé Daubanes, vicaire général, l’abbé Vivien et 5 fidèles de Thiberville. Au cours de cette entrevue, il a été rappelé que la situation actuelle était malsaine car fondée sur la calomnie et que les paroissiens de Thiberville en sont conscients et ne peuvent accepter que leur paroisse soit victime de la malveillance de quelques personnes. Le constat suivant a alors été fait:
- il n’y a plus de messe en semaine alors qu’il y avait la messe quotidienne
- il n’y a plus que 2 messe le dimanche alors qu’il y en avait 3
- il n’y a plus d’enfants de choeur à la messe le dimanche
- il n’y a plus d’enfants de Marie
- il n’y a plus que 30 personnes à la messe de 10 heures et une dizaine à la messe de 11h15 alors qu’environ 500 personnes assistaient à la messe le dimanche
- il n’y a plus de frères de charité présents
- les fêtes, comme la St Joseph, n’ont pas été fêtées
- les 1er vendredi et samedi du mois ne sont plus annoncés et honorés
- la messe dans la forme extraordinaire du rite romain n’est plus assurée
- le catéchisme n’est plus suivi que par un quart des enfants inscrits au début de l’anné scolaire et l’âme des enfants est troublée
En conclusion, l’oeuvree de 25 années de sacerdoce de l’abbé Michel, aidé de nombreux laïcs, a été détruite. Au cours de cette réunion aucune autre solution que le départ de l’abbé Michel de l’ancien presbytère de Thiberville n’a été évoquée par Mgr Nourrichard, solution que nous n’arrivons toujours pas à comprendre dans la mesure où les faits démontrent que les fidèles ne se retrouvent absolument pas dans le nouvel “élan” amorcé par l’abbé Vivien. Les paroissiens ont alors demandé qu’une paroisse personnelle soit attribuée à l’abbé Michel sur la base d’une église de l’ancien groupement inter-paroisial de Thiberville. Il a été rappelé que cette proposition représente un sacrifice important pour l’ensemble des habitants du canton et notamment pour les personnes attachées aux pélerinages et fêtes patronnales des autres communes.
Mgr Nourrichard a alors accepté d’étudier cette proposition et de la soumettre au collège des consulteurs composé de lui-même et des abbés Babaka M’Vemba, Castel, Dedecker, Jean, Le Bas et Vinet. Dans une réponse datée du 1er avril Mgr Nourrichard précise que la demande d’une église pour l’abbé Michel a été examinée par le Conseil épiscopal (composé de Mgr Nourrichard et des abbés Daubanes, Jean, Mabiala Ma Lutete, Vivien et Castel), le Bureau du Conseil Presbytéral (composé de Mgr Nourrichard et des abbés Daubanes, Berjonneau, Chesne, Payre, Decraene, Jean, Lalier, Mabiala Ma Lutete et Vivien) et le collège des consulteurs. Nous reproduisons ici un extrait de la lettre de réponse du 1er avril:
“La demande de donner une église à l’abbé Francis Michel a été exminée par tous les membres (des comissions précédemment citées). Aucun n’y est favorable. La seule issue à cette crise réside dans le départ de l’abbé Michel pour qu’il puisse se situer de nouveau dans l’ensemble du Diocèse en accord avec son évêque.”
Qu’il nous soit permis de préciser que nous ne comprenons absolument pas en quoi le départ de l’abbé Michel permettrait de résoudre le désert spirituel dont nous commençons seulement à découvrir les ravages dans les âmes. De plus, à noter le front organisé à l’évêché afin de faire en sorte que les plus hautes instances diocésaines soient unanimes en ce qui concerne la situation de l’abbé Michel alors mêmes que plusieurs prêtres diocésains voyaient dans cette proposition des fidèles une façon simple de résoudre cette situation de crise. Manifestement, certains prêtres n’osent pas exprimer leur position devant leur évêque, probablement par peur des représailles, ce que nous pouvons comprendre. L’affaire est réglée, rien à dire de plus, circulez s’il vous plaît paroissiens de Thiberville…