Qui fera taire cette scandaleuse religieuse qu’est la sœur dominicaine Donna Quinn ?
Les nouveaux venus sur ce blogue pourront aller voir ici, là et ailleurs (cherchez à «
Quinn » dans le moteur interne) en quoi cette religieuse est un scandale et un monstre d’orgueil. Je n’y reviens pas. Mais elle vient de récidiver et de la manière la plus infecte.
C’était, évidemment, dans le Chicago Tribune, le grand quotidien de l’Illinois, toujours disposé à offrir une tribune à ses vues dissidentes. Le 8 décembre, en la fête de l’Immaculée Conception !, elle a fait paraître un mot de remerciement aux sénateurs qui venaient de
repousser (le terme technique est « ajourner », mais le résultat est le même) l’Amendement Nelson/Hatch/Casey qui reprenait l’Amendement Stupak/Pitts de la Chambre des
Représentants, prohibant le financement de l’avortement sur fonds publics. La religieuse a même osé mettre en parallèle la défaite de cet Amendement et la fête du jour, celle de l’Immaculée
Conception de la sainte Vierge Marie « la première femme du Nouveau Testament à dire son Choix » ! Comme si le fiat de Notre Dame avalisait le “choix” ultérieur des
femmes à avorter : faut oser ! Je pense que cette religieuse est psychologiquement dérangée. Quand une dominicaine estime qu’une « dissidence fidèle [sic] et respectueuse est vitale pour la
vie de l’Église », qu’elle « permet à la communauté ecclésiale de délibérer, de débattre et de croître dans la relation réciproque et dans la relation à Dieu » et qu’on ne doit pas
« permettre que les dissidents soient réduits au silence » car « ils sont un don pour l’Église », c’est qu’elle n’a vraiment plus toute sa tête… Aux Petites Maisons ! Et vite…
S’il y avait encore une autorité dans l’Eglise, cette Quinn serait depuis longtemps réduite à l’état laïc et même excommuniée : le scandale, c’est qu’en demeurant ainsi passive, sa hiérarchie s’en fait la complice !
Si choix il y a, c’est avoir ou ne pas avoir de relations sexuelles, après, il faut assumer les conséquences de ses actes. cette terminologie de “choix” est un piège. Cette soeur croit sans doute faire oeuvre de compassion auprès de ces femmes, mais si il y a compassion nécessaire, c’est bien parce que le coeur de ces femmes est torturé par cet acte. Ce qui prouve que cet acte pose à la conscience un gros problème, donc il n’est pas anodin comme on voudrait le faire croire. Pauvre femme tellement sûre d’elle… c’est pathétique.
Pour information voici une déclaration récente de la porte parole du cardinal George de Chicago (Mme Coleen Dolan) :
“The Cardinal and the other bishops have no power to exert disciplinary action . . . over this sister or her order,” . “Sisters and nuns are not priests so the authority of the Cardinal and the bishops does not apply to their discipline. That is up to their religious order.”
Ceci est canoniquement complètement faux. Archi-faux serait peut-être le meilleur terme ! (voir au minimum canons 678 et 1320) Déclaration incompréhensible quand on sait que le chairman très qualifié du comité canonique de la conférence épiscopale des USA est l’évêque auxiliaire du cardinal à ma connaissance. Incompréhensible aussi quand on sait ce qu’a fait, et dans les formes, Mgr Burke à St Louis à propos du cas de Sister Louis Lears, ce qui a fait suffisamment de bruit aux USA pour que cela s’entende depuis Chicago.