Après Tom
Daschle, voici Bill Richardson.
Daschle, voici Bill Richardson.
Né en 1947, William Blaine “Bill” Richardson était gouverneur du Nouveau Mexique quand il fut
désigné, le 22 novembre dernier, ministre du Commerce du futur gouvernement d’Obama.
Malgré son patronyme, Richardson s’identifie officiellement lui-même comme « Hispanique » du fait qu’il a trois de ses grands-parents Mexicains, et c’est d’ailleurs en qualité de « premier
candidat hispanique » qu’il convoita l’investiture du Parti Démocrate, dont il est membre, lors du processus des primaires de l’an passé, sur le thème – lui aussi ! – du « changement
».
Ce vieux briscard de la politique, qui fut ancien député du Nouveau Mexique (1983-1997), ancien ambassadeur de Clinton aux Nations Unies (1997-1998) et ancien ministre de l’Énergie du même
Clinton (1998-2001), offre une image assez paradoxale de la politique de « changement » scandée sur tous les tons de la gamme par le candidat Obama pendant sa campagne
présidentielle…
L’homme se dit « catholique romain », ajoutant : « mon sens de la justice sociale vient du fait que je suis un catholique romain ». Mais il n’est, en fait, qu’un hérétique dont
des décisions comme député ou gouverneur constituent un large éventail de ce à quoi s’oppose l’enseignement de l’Église.
Il est, par exemple, à fond pour la recherche sur les cellules souches embryonnaires, contre tout ce qui pourrait réduire le « choix » des femmes (à l’avortement) tout en se disant – on
connaît la chanson – « personnellement opposé à l’avortement », il est radicalement opposé à la désignation d’un juge à la Cour suprême dont on pourrait supputer qu’il pourrait être pour
le renversement de Roe contre Wade… Autant de gages donnés à la contre-culture de mort lui ont valu d’être désigné comme « Champion du Choix » en janvier 2007 par la
National Abortion Rights Action League (NARAL), le lobby abortioniste américain !
Il est évidemment pour l’équivalent américain du PACS, souhaitant même, graduellement, qu’il devienne l’équivalent du mariage, défenseur du lobby des LGTB (lesbiennes, gays, trans et bi…),
et tellement soupçonneux de la moindre “discrimination” qu’on pourrait infliger à ses membres qu’il refusa, en septembre 2007, la présidence d’honneur des Scouts américains au motif que ce
mouvement de jeunesse refusait tout encadrement par des homosexuels, et il défend même la « discrimination positive » au profit des « minorités » pour des contrats publics…
Etc., etc.
désigné, le 22 novembre dernier, ministre du Commerce du futur gouvernement d’Obama.
Malgré son patronyme, Richardson s’identifie officiellement lui-même comme « Hispanique » du fait qu’il a trois de ses grands-parents Mexicains, et c’est d’ailleurs en qualité de « premier
candidat hispanique » qu’il convoita l’investiture du Parti Démocrate, dont il est membre, lors du processus des primaires de l’an passé, sur le thème – lui aussi ! – du « changement
».
Ce vieux briscard de la politique, qui fut ancien député du Nouveau Mexique (1983-1997), ancien ambassadeur de Clinton aux Nations Unies (1997-1998) et ancien ministre de l’Énergie du même
Clinton (1998-2001), offre une image assez paradoxale de la politique de « changement » scandée sur tous les tons de la gamme par le candidat Obama pendant sa campagne
présidentielle…
L’homme se dit « catholique romain », ajoutant : « mon sens de la justice sociale vient du fait que je suis un catholique romain ». Mais il n’est, en fait, qu’un hérétique dont
des décisions comme député ou gouverneur constituent un large éventail de ce à quoi s’oppose l’enseignement de l’Église.
Il est, par exemple, à fond pour la recherche sur les cellules souches embryonnaires, contre tout ce qui pourrait réduire le « choix » des femmes (à l’avortement) tout en se disant – on
connaît la chanson – « personnellement opposé à l’avortement », il est radicalement opposé à la désignation d’un juge à la Cour suprême dont on pourrait supputer qu’il pourrait être pour
le renversement de Roe contre Wade… Autant de gages donnés à la contre-culture de mort lui ont valu d’être désigné comme « Champion du Choix » en janvier 2007 par la
National Abortion Rights Action League (NARAL), le lobby abortioniste américain !
Il est évidemment pour l’équivalent américain du PACS, souhaitant même, graduellement, qu’il devienne l’équivalent du mariage, défenseur du lobby des LGTB (lesbiennes, gays, trans et bi…),
et tellement soupçonneux de la moindre “discrimination” qu’on pourrait infliger à ses membres qu’il refusa, en septembre 2007, la présidence d’honneur des Scouts américains au motif que ce
mouvement de jeunesse refusait tout encadrement par des homosexuels, et il défend même la « discrimination positive » au profit des « minorités » pour des contrats publics…
Etc., etc.