On ne sait pas trop ce qu’il faut reprocher au Chesnut Hill College, un établissement catholique de Philadelphie : négligence, naïveté, bêtise ?
Fondé voici plus de 80 ans par les Sisters of Saint Joseph, ce collège vient d’annoncer, le 27 février, qu’il mettait fin aux fonctions d’enseignement du “Père” James St. George, recruté dans cet établissement en 2009 pour enseigner la Sainte Écriture. Grâce à une information transmise par l’avocat James J. Pepper à l’archidiocèse de Philadelphie et au Chesnut Hill College, on a appris que le “Père” James St. George était non seulement le dirigeant de St. Miriam, une “église” auto-proclamée membre de l’« Église vieille catholique apostolique d’Amérique » schismatique, mais qu’il vivait, comme semble l’autoriser cette dénomination, en concubinage homosexuel depuis quinze ans !
Pour se justifier de ce recrutement, la présidente du Chesnut Hill College, sœur Carol Jean Vale, SSJ, a cru devoir expliquer : « Lorsque St. George a été recruté, il s’est présenté à nous comme le Père St. George et portait ostensiblement le col romain traditionnel chez les prêtres catholiques », alors qu’il suffisait d’aller sur Google pour savoir à qui on avait affaire. C’est curieux : quand je dis à mes amis lecteurs qu’un beau sourire et un col romain ne suffisent pas pour justifier de l’orthodoxie morale et doctrinale d’un clerc, certains en doutent. En voilà un nouvel exemple…
Et sœur Carol Jean Vale poursuit, dans cette langue de bois du religieusement correct si commune à tout ce type de religieuses : « Alors même que nous accueillons volontiers la diversité, nous attendons de chacun de membres de la communauté de notre collège, indépendamment de ses croyances personnelles, qu’il respecte et défende notre mission, notre caractère et nos valeurs catholiques à la fois dans la salle de classe et dans toute déclaration publique qui les identifie avec notre établissement ». C’est absolument délirant… Il ne manquerait plus que M. James St. George fasse un procès à ce collège. Je l’espère. Ce serait bien fait et le faux prêtre le gagnerait…
Houlà! Avec le titre et la photo juste en dessous j’ai cru que c’était la “sister” qui était schismatique et ouvertement gay… Elle pourrait ne pas aimer.
J’ai tremblé un moment, moi aussi…Hélas, au train où vont les choses, ce titre risque de servir à bon escient bientôt.
A priori James St George n’est pas un “faux prêtre”, dans la mesure où son “Eglise” a la succession apostolique. Je dis bien “a priori”, parce l’histoire de ces évêques “vieux catholiques” qui passent d’Eglise en Eglise et de scission en scission en se faisant consacrer et reconsacrer est très compliquée. Et surtout parce que certains de ces “évêques” sont des femmes…
embaucher pour enseigner quelle sainte ecriture ??? car la, j’ai des doutes que ce soit la Sainte Ecriture !!!
combien d ‘”écoles” “catholiques” “françaises” accueillent , les jours de fêtes, leurs enseignants ou enseignantes et leur partenaire homo??? j’ai déjà entendu cela..
quant à la sainte Ecriture,elle a déjà été mise à toutes les sauces, et cela dans l’Eglise apostolique elle-même ( lectures marxistes, structuralistes, psychanalytiques, heideggerienne etc ..)
Il y a même un bon théologien qui parle parfois de l'”éros de Dieu” ( je crois qu’il s’appelle Rassinger ou Rassinier ou peut-être ..Ratzinger)
Ceux qui crient au délire semblent ne pas voir qu’il y a là une parfaite illustration de la “continuation” (non pas herméneutique mais pratique) de la pastorale -ou de la politique?- d’ouverture au monde du concile..
Mais la réalité bassement matérielle n’intéresse pas les planeurs herméneutes…Aussi, quand la réalité dérape, sont-ils scandalisés…