Je lis sur le Salon beige cette réflexion de Guillaume de Prémare à propos de la marche pour la vie:
“Je n’ai pas de recette miracle pour toucher les cœurs, j’en conviens, et la marche n’est certes pas une recette miracle. Les associations qui s’occupent de l’accueil des femmes enceintes en difficulté et qui soutiennent la marche le savent bien, elles qui cherchent à toucher les cœurs dans la relation de personne à personne. Pour la marche, je parlerais plutôt d’un rôle souhaitable de réveil des consciences. Et là le nombre joue, à mon avis. Quand le débat est quasi-interdit au niveau médiatique, cela me paraît nécessaire que des citoyens fassent entendre leur voix pour dire sur la place publique que l’avortement de masse – 200 000 IVG pour 800 000 naissances – est un mal très grave. Et s’il y a beaucoup de monde pour le dire, cela peut « libérer » des paroles, interpeller des consciences. Je pense que le problème trouvera un début de solution le jour où l’omerta cessera dans les milieux soignants. La vérité, c’est qu’un nombre grandissant de soignants n’en peut plus de pratiquer des avortements si nombreux, mais la pression est tellement forte sur eux… Voir du monde dans la rue peut les aider à rompre cette sorte de conspiration du silence. Pour cela, la marche est un outil, un parmi d’autres.”