On se répète ? Oui, mais il y a des nouvelles qu’on savoure, qu’on reprend, qu’on redit pour bien être sûr que tout le monde les a entendues… Donc, comme annoncé ici, le cardinal Raymond Burke a prié devant le plus gros avortoir des Etats-Unis lundi matin, devant un millier de personnes, en un geste perçu à juste titre comme hautement politique. L’avortoir récemment ouvert à Houston, Texas, est en effet une « affaire » du Planning familial américain, ce « Planned Parenthood » que les élus conservateurs veulent priver de ses subventions publiques et qui sont en train d’y réussir, puisque l’Indiana vient d’approuver la coupe budgétaire.
Mon bon confrère et ami Daniel Hamiche vient de mettre en ligne un lien vers un court reportage de RealCatholicTV (c’est ici) montrant les images d’un cardinal courageux et qui, surtout , ose rompre avec un langage lénifiant qui laisser planer de l’ambiguïté là où nous avons besoin de paroles tranchantes comme le glaive.
Le cardinal Burke a dénoncé le principe de la séparation de l’Eglise et de l’Etat en expliquant qu’il s’agissait souvent d’un simple prétexte pour prendre des lois contraires au droit naturel…
On notera qu’il a prié pour tous et pour toutes : les enfants avortés mais aussi les femmes qui avortent, qui sont poussées à avorter, qui ont le courage de ne pas le faire ; pour les avorteurs eux-mêmes et pour les médecins et les infirmières, afin qu’ils protègent et cherchent toujours à faire grandir la vie.