LifeSite reprend une information qui vient d’être rendue publique par la presse britannique et qui, une fois de plus, confirme tragiquement les dangers liés à l’utilisation de la pilule à effet contraceptif. Charlotte Porter n’avait que 17 ans lorsqu’elle est morte, fin mars, d’une embolie qui semble avoir eu pour cause le recours à la pilule « Dianette ». Elle lui avait été prescrite pour venir à bout de son acné sévère, indication principale de cette pilule qui est également contraceptive. Elle n’est cependant pas recommandée comme contraceptif simple au vu de ses effets secondaires.
La jeune fille prenait le médicament depuis deux semaines lorsqu’elle a ressenti une forte douleur à la jambe gauche qui présentait un œdème : rapidement emmenée aux urgences, elle s’est effondrée dans un couloir de l’hôpital alors qu’elle attendait les résultats de tests sanguins, et elle est morte le soir même. Sa mort était due à une embolie pulmonaire consécutive à une thrombose, en l’occurrence la formation d’un caillot dans une veine profonde de la jambe.
Il reste maintenant à démontrer qu’il y a bien un lien entre la pilule et l’embolie qui a emporté la jeune fille mais le Telegraph de Londres s’estime déjà fondé à établir un rapport avec un incident très similaire qui avait coûté la vie à Helen Schofield, 33 ans, morte deux mois après avoir commencé un traitement à la Dianette visant à réguler son cycle menstruel. Une enquête judiciaire avait abouti en 2009 à la conclusion que la mort avait été causée par la prise de cette pilule, affirme le journal. A l’époque, un porte-parole de son fabricant, Bayer, avait reconnu qu’un « risque légèrement augmenté » de formation de caillot sanguin était associé à toutes les formes de pilules contraceptives.
LifeSite rappelle qu’une étude publiée en 2009 par le British Medical Journal constatait que le risque le plus important était lié à trois substances dont l’une, le Cyproterone Acetate est un ingrédient actif de la Dianette.
En France, cette pilule s’appelle « Diane 35 », plusieurs génériques existent.