BioEdge note un problème survenu avec des essais sur des cellules pluripotentes induites (obtenues à partir de cellules humaines adultes que l’on fait retourner à l’état de cellules souches), dites IPS : une équipe de l’Université de Californie, conduite par Yang Xu, a montré que les IPS provoquent des réactions immunes lorsqu’on les implante dans des souris, alors même que le code génétique de la souris et des IPS était identique.
Dans certains cas, toutes les IPS injectées avaient été détruites par le système immunitaire de la souris.
Ce problème sera résolu, rétorque George Daley, de Harvard, puisqu’il devrait disparaître avec l’introduction d’IPS déjà différenciées.
Qu’il s’agisse de Daley ou de Yang Xu, cependant, on s’accorde pour dire que la recherche devrait s’effectuer sur des cellules souches embryonnaires.
Cela pose indirectement la question de savoir si les IPS sont capables de « régresser » jusqu’à devenir une cellule embryonnaire totipotente à part entière.
Saluées comme l’alternative à l’utilisation de cellules souches embryonnaires, les IPS semblent pouvoir rencontrer elles aussi leurs limites physiques, médicales et éthiques. L’utilisation de cellules souches adultes ne pose aucun de ces problèmes et, de surcroît, donne déjà des résultats thérapeutiques.
Je vois néanmoins un interet énorme pour ces cellules souches IPS, c'est de pouvoir avoir en éprouvettes des neurones ayant des pathologies donnant des retards mentaux d'origine génétique (Syndromes de Rett, Angelman, Prader-Willi…). Par ce principe on peut étudier in vitro les mécanismes biochimiques manquants et pourquoiu pas trouver à terme un traitement.
Bien à vous.
VD