Deux députés catholiques du 112ème Congrès, le Républicain Chris Smith (New Jersey) et le Démocrate Dan Linpinski (Illinois) ont présenté hier, lors d’une conférence de presse, le projet de loi pro-vie qu’ils vont déposer à la Chambre. La No Taxpayer Funding for Abortion Act (qui porte le n° H.R. 3 – H.R. pour House of Representatives, Chambre des Représentants, et le 3 pour troisième loi présentée au législateur), autrement dit la loi « pas d’argent du contribuable pour financer l’avortement », entend rendre permanent et définitif dans la législation américaine l’interdiction de tout financement fédéral, direct ou indirect (par le biais de subventions à des associations ou des organismes) de l’avortement avec l’argent des impôts, pour en finir avec la nécessité de revoter l’amendement Hyde à chaque fois qu’il arrive à expiration. Ce projet de loi est soutenu par le président de la Chambre, le député républicain (et aussi catholique) John Boehner (Ohio), présent lors de cette conférence de presse, et par le président du groupe Républicain de la Chambre, Eric Cantor, de confession juive et élu de l’Ohio, et qui a introduit et fait voter la loi H.R. 2 abrogeant l’ObamaCare.
L’autre projet de loi, dite Protect Life Act (loi pour la protection de la vie), est présenté également par Chris Smith et Dan Lipinski. Il s’agit d’une reprise d’un précédent projet de loi (H.R. 5111) introduit à la Chambre des Représentants du 111ème Congrès, le 22 avril 2010, mais qui n’avait pas été voté, et qui se propose d’amender l’ObamaCare (officiellement le Patient Protection and Affordable Care Act, ou PPACA), pour qu’y figure explicitement l’interdiction faite au gouvernement de financer directement l’avortement ou son remboursement (choses possibles dans l’état actuel de la rédaction de l’ObamaCare, et dénoncées en mai 2010 par la conférence épiscopale américaine) et de garantir la clause de conscience des personnels de santé (absente de l’ObamaCare, et également dénoncé par l’épiscopat américain). Cette dernière n’a ni soutenu ni combattu le projet de loi visant à l’abrogation de l’ObamaCare, mais « soutient fermement » la H.R. 5111.
Ces nouvelles initiatives pro-vie de la Chambre paniquent Planned Parenthood, le plus gros pourvoyeur (et subventionné par les pouvoirs publics !) d’avortements aux États-Unis. À raison puisque ces deux projets de loi visent indirectement Planned Parenthood en ayant aussi le projet de mettre un terme aux subventions fédérales qu’il reçoit. Sa présidente, Cecile Richards, ne décolère pas : « C’est une menace très sérieuse, a-t-elle déclaré à Politico. Ces gens viennent à peine de commencer à siéger et voilà sur quoi ils s’obnubilent… À considérer ce qu’on constate alors que le Congrès vient à peine depuis quelques jours de commencer ses travaux, nous devons nous tenir prêts à une très sérieuse bataille ». Comme si l’enjeu de la défense de la vie n’était pas le thème le plus important et le plus fondamental dont ait à s’emparer la représentation nationale… Les défenseurs de la vie et les promotteurs de l’avortement n’ont décidément pas les mêmes valeurs. Mais ça n’est pas une information !
En souhaitant que la décision que prendra la Chambre des représentants ne sera pas balayé au Sénat par les démocrates qui y détiennent une faible majorité.
L’année dernière sur une période de 10 mois le gouvernemnt aura financé à hauteur de 325 millions $ les cliniques d’avortement. On comprend que Planned Parenthood soit aux abois.
Saviez-vous qu’avec cet argent on paie le salaire de 30,000 employés, qui ne s’occupent pas de la détresse de la femme après le massacre d’inocents. L’année dernière la politique du Président Barak Hussein Obama aura permis d’augmenter le nombre d’avortements à plus de 1 million d’enfants.
Yes we can. Maintenant on sait ce qu’il voulait dire. On peut tuer ceux qui dérangent et pertubent notre carrière ou nos loisirs… Demain ce sera l’euthanasie.