Homme politique américain de premier plan dans les années 1960 – il fut le premier patron du Peace Corp avant de figurer sur le “ticket” présidentiel du sénateur Démocrate George McGovern en 1962 –, Robert Sargent Shriver est décédé mardi dernier à l’âge de 95 ans. Il était sans doute l’un des – sinon le… – dernier sreprésentants de ces Démocrates catholiques et pro-vie d’un parti qui, jusque dans les années 1960, était confondu dans l’opinion publique avec l’Église catholique, tant sa défense de la famille, de la vie et de la justice était au cœur de son programme politique. Les choses ont, hélas !, bien changé depuis et, comme le disait en substance voici peu le cardinal Raymond Burke, c’est à se demander si le parti Démocrate n’est pas devenu le parti de la mort après avoir été si brillamment celui de la vie…
R. Sargent Shriver avait épousé une sœur Kennedy, Eunice, décédée l’an passé et elle aussi magnifiquement pro-vie contrairement aux “mâles” du clan ! Sa fille, Maria Shriver, est l’épouse de l’ancien gouverneur de Californie, Arnold Scharzenegger.
Ce pieux catholique qui allait tous les jours à la Messe, avait signé des deux mains une magnifique déclaration commune qui avait parue dans le New York Times en 1992 et qui rappelait : « Pour fonder la justice et promouvoir le bien être général, l’Amérique n’a nullement besoin d’autoriser l’avortement ? Ce dont l’Amérique a besoin, c’est d’une politique conséquente qui protège et promeuve les intérêts des mères et de leurs enfants, avant et après la naissance. »
Puisse le parti Démocrate s’inspirer davantage du grand exemple de ce grand Monsieur qui combattit toute sa vie pour le respect de la dignité de la personne humaine et notamment des plus faibles : les enfants à naître !