Notre consoeur Jeanne Smits s’interroge sur le silence médiatique assourdissant qui a entouré la révélation d’une macabre découverte, sur un site hospitalier de Hall dans le Tyrol autrichien: un charnier où s’entassaient 220 corps, pour la plupart victimes, d’après les autorités, de la politique nazie d’euthanasie sur les handicapés et déficients mentaux.
Comme on sait, 70 ans après, la Seconde Guerre mondiale et ses massacres font régulièrement la “une” des journaux. Alors, je m’interroge, comme Jeanne Smits:
“Pourquoi cette relative discrétion autour d’un fait révélateur de la barbarie nazie ? Parce que c’est une barbarie qu’on aimerait bien légaliser en France en 2011 ?”