par l’abbé Pagès
Dans l’Antiquité, à Babylone et tout le Moyen-Orient, le dieu principal était le dieu de la lune, représenté par un taureau, symbole de force et de fécondité, et plus simplement parfois par ses seules puissantes cornes en forme de croissant de lune (1). C’est ainsi que l’on peut voir encore au Musée d’Alep (Syrie), le dieu de la Lune, Sîn, protecteur d’Ur, symbolisé par des hampes surmontées d’un croissant lunaire. Sous ses différents noms, le dieu de la lune fut très tôt adoré en Mésopotamie comme le « Père des dieux », l’équivalent de Zeus pour les Grecs ou de Jupiter pour les Romains. Les arabes païens adoraient eux-aussi ce dieu de la lune appelé Hubaal (41.37) (2). Hubaal avait eu trois filles : Al-lât, la déesse du soleil, Al-Manat la déesse du destin et de la mort, et Al-Uzza, l’étoile Vénus, les divinités priées par Mahomet dans les fameux versets sataniques (53.19-20). La Bible, quant à elle, stigmatisait ce super-dieu représenté par un taureau comme étant le faux-dieu par excellence (Ex 32), appelé Baal (1 Ro 12.28-32 ; Ps 106/105.19-20…).
Par souci de cohésion et de légitimité pour leur entreprise, les judéo-nazaréens ou juifs-messianiques, ces « faux-frères » comme les appelait S. Paul (Ga 2.4 ; 2 Co 11.13, 26 ; Ph 3.2), venus chercher auprès des tribus arabes du renfort pour reprendre Jérusalem, firent passer Hubaal du rang de plus puissant de leurs dieux (statut que conserve encore la célèbre formule «Allah akbar !», «Allah est le plus grand !») au rang de seul Dieu, et donc identique au Dieu juif. Et de même que les Romains disaient : « Ô Deus ! » (« Ô Dieu ! ») (Mi 4.5) pour s’adresser à Jupiter, de même chaque tribu arabe s’adressait à son dieu propre en le nommant « Le dieu », « Al-Ilâh », ce qui par contraction a donné « Allah » (3), « LE Dieu », unique, pour désigner Hubaal, le Dieu de la lune et le plus grand des dieux devenu le seul Dieu. Et c’est ainsi qu’aujourd’hui encore Hubaal continue à couler des jours heureux, toujours représenté sur les drapeaux musulmans ou le toit des mosquées… souvent d’ailleurs accompagné de sa fille, la planète Vénus, la déesse Al-Uzzah…
Contrairement donc à ce que veut le faire croire l’islam, Allah n’est pas le Dieu biblique, même s’il est vrai qu’il n’y a bien qu’un seul Dieu (Jn 4.22), mais le produit de la rencontre entre l’idolâtrie de Hubaal, le dieu de la lune, le plus grand des dieux du panthéon arabe, et l’affirmation de l’unicité divine typique du judaïsme, en sorte que l’islam, à proprement parler, n’est rien d’autre qu’une idolâtrie du dieu juif.
Il est facile en effet de reconnaître encore d’autres sources païennes de l’islam, comme par exemple la vénération de la pierre noire à la Mecque, symbole féminin de la déesse Shaybah. Ainsi que cela se pratique encore d’autres religions, et comme autrefois le faisaient leurs ancêtres arabes païens aimant toucher la vulve de la déesse en gage de bénédictions, aujourd’hui encore les musulmans se font une joie de terminer leur pèlerinage à la Mecque en touchant et embrassant cet objet sacré…
Bref, il n’est pas difficile de comprendre pourquoi, sous couvert de respect du caractère sacré de la religion, l’islam condamne comme blasphémateurs et souvent passibles de la peine de mort, ceux qui osent réfléchir sérieusement au bien-fondé de son discours officiel…
Je rappelle que le pape Calixte III, après la prise de Constantinople par les Turcs, à demandé que l’on prie l’Angélus, matin, midi et soir, pour obtenir de Dieu la conversion des musulmans et la paix.
(1) Au Musée du Louvre est conservé un poids du temple du dieu lune d’Ur. Il pèse 248 gr. et porte le croissant lunaire, emblème du dieu. (Antiquités orientales, Mésopotamie, ± 2350 à 2000 AJC, Salle 2, poids AO 22187). Dans la Bible, le signe du croissant de lune est associé aux Philistins et aux Madianites (Jg 8.26 ; Es 3.18), c’est-à-dire à des peuples païens et idolâtres. Si d’après le lexique arabe de Lane de 1893, Al-Ilah fait référence « au grand serpent », c’est peut-être parce qu’il est graphiquement facile de passer d’un croissant de lune à un serpent.
(2) Certains auteurs arabes modernes estiment que son nom vient de Baal, appellation des dieux cananéens et phéniciens, précédé de «hou », article défini dans un dialecte cananéen.
(3) La plupart des lexiques étymologiques arabes reconnaissent que le mot Allah tire son origine de Al-Ilâh par contraction. Dans ilâh, âh est un suffixe. Le terme originel est « Il », qui correspond dans la Bible au nom de la divinité « El » (Gn 17.1 ; 28.3 ; 33.20 ; 46.3 …).
Précision sur Allah Akbar: cela se traduit littéralement par “DIeu est plus grand [que]” et non pas “Dieu est le plus grand”. Ce qui implique la reconnaissance par l’islam non pas de la toute puissance de Dieu, mais de sa puissance relative, traduisant la volonté de s’établir comme “meilleur religion”.
(Source: Jean Alcader lors d’une conférence).
le mot Allah voudrait dire dieu pour les musulman de maintenant mais apparemment Allah serait le nom d’une divinité païenne des anciennes civilisation arabes, non seulement le coran est une plagiat sur les lois juives anciennes considérées comme obsolètes pour nous chrétien mais en + c’est aussi les croyances païennes surtout des civilisations arabes