Sous ce titre, Bill Donohue, président de la Catholic League, a fait paraître, jeudi dernier, un communiqué dénonçant la duplicité d’Obama sur la question du financement de
l’avortement dans l’ObamaCare. En voici la traduction :
« Le 15 novembre, David Axelrod, conseiller du Président, a clairement dit que le président Obama était hostile à l’amendement Stupak
qui interdit le financement de l’avortement dans la version de la Chambre des Représentants de la loi sur la santé. Le Sénat vient d’achever sa propre version [de la loi] et elle ne
comporte rien qui reprenne le libellé de l’amendement Stupak. Comme l’écrit aujourd’hui [l’Associated Press], “Sur une question controversée qui menace de faire dérailler
la législation de la Chambre, [le président de la majorité du Sénat] Reid voudrait permettre au nouveau plan gouvernemental de couverture maladie de rembourser l’avortement et autoriser
les sociétés privées qui reçoivent des subventions fédérales à offrir des plans d’assurance maladie qui incluent la couverture de l’avortement”.
Le président Obama, après avoir déclaré au public qu’il ne soutiendrait pas une loi qui fournirait des fonds fédéraux pour l’avortement (et il fut salué par les évêques pour l’avoir dit),
se fait maintenant le chantre d’une loi qui prévoit exactement cela. En outre, il promeut une législation que le peuple américain ne soutient pas : CNN a publié hier les résultats
d’un sondage qui montrent que 61 % des personnes sont favorables à l’interdiction de fonds fédéraux pour payer l’avortement, et que seulement 37 % y sont favorables.
En d’autres mots, Obama a pris la décision de dénoncer sa promesse, de trahir les évêques et de défier le peuple américain. C’est un jeu dangereux du fait que les sondages
Rasmussen qui suivent la popularité présidentielle, montrent qu’il n’y a que 46 % des électeurs à approuver la gestion d’Obama. Pis encore, seuls 27 % approuvent fortement
tandis que 41 % désapprouvent fortement le travail qu’il a déjà fait. Attendons un peu que le public apprenne la trahison d’Obama sur l’avortement ! ».