Ed Koch, qui fut maire de New York de 1978 à 1988 et qui est de confession israélite, a fait paraître
hier une tribune libre dans le quotidien israélien The Jerusalem Post, sous le titre
évocateur : « Que celui qui n’a jamais péché lui jette la pierre suivante. Maintenant, ça suffit. »
En voici quelques extraits.
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« J’estime que les attaques incessantes pour les médias contre l’Église catholique romaine et le pape Benoît XVI sont
devenues des manifestations d’anticatholicisme. La kyrielle d’articles traitant des mêmes événements, n’est plus, selon moi, destinée à informer mais tout simplement à punir. »
Et à punir de quoi ?
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« Beaucoup de ceux qui aujourd’hui dans les médias pilonnent l’Église et le pape, le font de toute évidence avec
délice et certains avec malice. La raison, je crois, de ces incessantes attaques, c’est qu’ils sont nombreux dans les médias, un petit nombre chez les catholiques et beaucoup aussi dans
l’opinion, ceux qui ne sont pas d’accord et sont mis en fureur par les positions que l’Église catholique soutient : l’opposition à toute forme d’avortement, l’opposition au mariage gay et au
mariage entre personnes de même sexe, le maintien de la règle du célibat des prêtres, l’exclusion des femmes du clergé, l’opposition aux pratiques de contrôle des naissances par préservatif ou
par prescription médicamenteuse, son opposition au mariage civil. Mon bon ami, le cardinal John O’Connor m’a dit un jour : “L’Église ce n’est pas un buffet de salades où chacun prendrait la
sorte qui lui plaît”. L’Église a le droit d’exiger que ses paroissiens remplissent toutes les obligations religieuses [qu’elle prescrit], et, d’un point de vue général, elle a le droit de
s’en tenir à ses croyances. Je ne suis pas d’accord avec l’Église sur toutes ces positions. Néanmoins, elle a le droit de maintenir ces opinions en conformité avec ses croyances religieuses.
»