10 évêques signent un communiqué commun à propos du bébé-médicament :
Vouloir guérir son frère en humanité est à l’honneur de l’homme. Tant de personnes y consacrent leur vie ! Accompagner la souffrance de parents qui ont un enfant gravement malade est un devoir de la société. Nous comprenons leur détresse et leur espoir dans la médecine.
En revanche, légaliser l’utilisation de l’être humain le plus vulnérable pour guérir est indigne de l’homme. Concevoir un enfant pour l’utiliser – même pour soigner – n’est pas respectueux de sa dignité. Que dira l’enfant quand il se découvrira « bébé médicament » ?
Un tel utilitarisme est toujours une régression. Il est dangereux pour une société de ne pas respecter « l’intérêt primordial » de l’enfant stipulé par la Convention Internationale des Droits de l’Enfant. Nous encourageons la recherche afin qu’elle trouve de plus en plus les thérapies appropriées.