Cela commence à être lassant… Quand c’est fini, n-i ni ni, ça recommence. Une rengaine qui s’alimente elle-même. Le
New York Times a de nouveau publié deux articles, les 28 et 29 mars, pour insinuer la responsabilité du Saint Père dans l’affaire du P. Lawrence
Murphy, un prêtre pédéraste du diocèse de Milwaukee (Wisconsin), décédé en 1998. Hier, dans un communiqué, Bill Donohue, président de la Catholic
League, exprimait son écœurement du harcèlement de la Old Grey…
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« Dans le Times d’hier [28 mars], la chroniqueuse Maureen Dowd écrivait
que le cardinal Joseph Ratzinger, aujourd’hui Pape, « avait ignoré les mises en garde répétées et détourné les yeux du cas du P. Lawrence C. Murphy, un prêtre du Wisconsin qui
avait sexuellement agressé quelque 200 garçons sourds. » Faux. Son propre journal a écrit qu’il n’y avait aucune preuve que [Ratzinger] ait eu connaissance des lettres qui
arrivèrent à ses bureaux en 1996 sur cette affaire. -
Dans l’édition d’aujourd’hui du Times [29 mars] on trouve un article qui dit que
Ratzinger « n’a pas défroqué un prêtre qui a sexuellement agressé des vingtaines de garçons sourds aux États-Unis, malgré les avertissements d’évêques américains sur le danger
de ne pas réagir, selon les archives de l’Église. » Faux. Outre le fait qu’il n’y a aucune preuve qu’il ait eu à connaître de ce cas, son administration en fait leva le délai de prescription –
les abus se déroulèrent dans les années 1950 et 1960 1 – et commença à enquêter. Murphy décéda alors que l’enquête était en cours. -
C’est une chose pour des experts de faire dire aux faits ce qui les arrange et d’ignorer les preuves. C’est
doublement affligeant lorsque ceux qui écrivent pour le New York Times agissent ainsi. Même si la chose doit épater le Times, aucun prêtre ne
peut être défroqué tant qu’il n’a pas été reconnu coupable. Si l’enquête était en cours lorsque Murphy décéda, il n’y avait aucun moyen qu’on le défroque. -
Cela est particulièrement écœurant du fait de l’ultra sensibilité que manifeste le Times
depuis le début sur les droits aux libertés civiques des jihadistes inculpés. »
1. Un peu plus récent en vérité, car le P. Murphy fut le directeur de la St. John School for the Deaf (école Saint-Jean pour les
sourds) du 1er juillet 1963 au 18 mai 1974.