J’ai découvert sur le blogue de mon confrère Daniel Hamiche une sorte de mise au point de Nicolas Senèze à propos de ses insinuations sur “l’homosexualité refoulée” du cardinal Burke (que vous pourrez lire dans les commentaires de l’article), affaire dont j’ai parlé hier.
Le journaliste de “La Croix” imagine une défense qui me semble tout à fait aventureuse: il s’agit de dire que le cardinal Burke n’était pas visé par l’insulte et accuse le Salon beige et Americatho (et sans doute Osservatore Vaticano aussi, mais je n’en ai rien su) d’avoir fait un rapprochement indû:
“Il était donc facile de tenter un rapprochement ignoble entre le début et la fin de la conversation pour insinuer que c’est au cardinal Burke que j’attribuait le qualificatif d’ »homosexualité refoulée ».”
J’avoue que cette ligne de défense me semble fantaisiste. Le fil de discussion dont il est question part du fait que le cardinal Burke portait la cappa magna (et peu importe ce que les uns ou les autres, nous pensons de ce vêtement liturgique, la question n’est pas vraiment là!) et, ensuite, fait mine de s’interroger sur une interprétation “plausible” du goût de certains prélats pour “les dentelles et les froufrous” en suggérant “l’homosexualité refoulée”. Je ne vois vraiment pas comment lire cet échange autrement que comme une insinuation que le cardinal Burke refoulerait son homosexualité. Peut-être la mise au point de Senèze veut-elle simplement dire que le cas est plus répandu et que son insulte ne visait pas seulement le cardinal Burke.
Mais, pour le cas de ce dernier, je ne vois dans la mise au point de Senèze qu’une dérobade. Il est fort possible que les paroles du journaliste ait dépassé sa pensée, mais alors, il suffit qu’il le reconnaisse et qu’il retire son commentaire injurieux. Sinon qu’il assume clairement ses allégations!
Un point demeure incontestable : au bas mot, 50% des séminaristes sont homosexuels selon toutes les enquêtes menées par les épiscopats. O. Imagine mal qu’il en soit autrement des ecclésiastiques…
il y a des gens qui ont du temps à perdre, il y a tant de misères partout, que ceux qui le peuvent portent des dentelles pourquoi pas, la mère de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus en concevait et les faisait fabriquer son travail n’a jamais causé d’insultes à personne
Je crains que nous ne soyions un peu trop préoccupés du “sexe des anges”, au moment où l’Islam progresse implacablement chez nous porteur d’une foi que nous avons laissé tomber à terre.
Notre problème principal est là, et je ne vois pas poindre de solution.
Le Cardinal Burke est attaqué surtout pour ses prises de positions en faveur du respect de la vie ; et on cherche -maladroitement et/ou outrageusement- à le salir .
Prêtre, je suis très surpris que personne n’est réagi aux propos de M. Senèze (notamment dans les milieux tradis) et ne se rende compte des conséquences qu’ils peuvent entraîner dans le milieu catholique français.
1. En attaquant SE le cardinal Burke, il attaque Sa Sainteté le Pape.
2. Les insinuations de ce journaliste finiront par ancrer dans l’esprit du peuple catholique que l’usage d’une aube en dentelle, d’une chasuble correcte, etc… n’est rien d’autre que la marque d’une homosexualité refoulée (aussi pour le Pape qui en porte)
3. N’oublions pas que le peuple fidèle ne fait aucune distinction entre homosexualité et pédophilie. Donc dentelle, ornements anciens, etc… finira par signifier non seulement homosexualité mais pédophilie.
Bref, le peu de réactions des catholiques et notamment dans tradis contre le journaliste de La Croix n’est pas du tout de bon augure, à mon humble avis. L’esprit est petit à petit anesthésié. Je veux bien que nous soyons en vacances et qu’il s’agisse de la trêve de Noël ou des confiseurs, mais pour les ennemis de l’Eglise dont le journaliste de La Croix, il n’y a pas de trêve.
Sainte et heureuse année du Seigneur 2011.
Comment peut-on laisser les balivernes d’un érasmus minor?Ce n’est pas une opinion différente,c’est pur mensonge et calomnie!