C’est Paix Liturgique qui aborde ce sujet bientôt d’actualité :
Les évêques de France, région par région, vont se rendre à Rome en 2011 et 2012 pour faire leurs visites ad limina. Un des dossiers qui seront abordés, non pas le plus important de tous, mais assurément l’un des plus sensibles, sera celui de l’application du Motu Proprio Summorum Pontificum. C’est une plaisanterie classique dans les Congrégations romaines : les évêques français y passent pour très bruyants et assez sûrs d’eux-mêmes, mais lorsque le cardinal qu’ils visitent ou un secrétaire qui assiste au colloque évoque discrètement la liturgie tridentine, on entendrait soudain une mouche planer.
Les évêques français (souvent accompagnés de leurs vicaires généraux, ce que les autres pays ne font pas !) rencontrent, durant leur visite à Rome, les différents dicastères de la Curie où des échanges se déroulent, avant d’être reçus en audience par le Pape. Outre cette question liturgique, les évêques aborderont leur vie quotidienne dans leur diocèse : l’état du catholicisme, les vocations, la catéchèse, la réception des documents doctrinaux, les finances, etc. Sur tous ces sujets, force est de constater que, sauf exception, l’ensemble des diocèses est dans le rouge. Sauf, poursuit Paix Liturgique :
Sauf, horresco referens, dans les paroisses et les communautés, où se célèbre la liturgie selon la forme extraordinaire (ou une copie de celle-ci).
A Rome, les dossiers sont prêts, ou presque. Les courriers des fidèles catholiques de France ont été épluchés, classés dans des dossiers, avec les informations qui remontent ça et là, venant de prêtres en délicatesse avec leur évêque, de groupes de fidèles, d’associations comme Paix Liturgique, voire de la presse, comme Perepiscopus… Et
Le Pape, lors du bref entretien qu’il aura avec chacun d’eux, posera des questions sur les affaires liturgiques qui obtiendront des réponses volubiles et un peu bafouillantes.