Peu de livraisons du New York Times depuis quelques semaines, sans une attaque violente ou des insinuation calomnieuses contre Benoît XVI. Bill Donohue, le président
de la Catholic League, réagit toujours au quart de tour. Voici son communiqué d’aujourd’hui :
« Il était une fois un prêtre homosexuel qui avait été accusé d’agressions sexuelles sur des garçons en Allemagne. C’était il y a trente ans. Avec l’approbation de l’archevêque Joseph
Ratzinger (aujourd’hui Pape) on lui fit suivre une thérapie puis, plus tard, il fut réintégré. Quelques années plus tard, sous un nouvel archevêque, il y eut un autre incident et une nouvelle
thérapie.
Nous savons tout cela parce que le New York Times (qui n’aime pas traiter des rabbins agresseurs sexuels en 2010) nous l’a raconté samedi dans un article en
une. Aujourd’hui, il publie un nouvel article à la une sur cette même histoire. Une différence entre les deux ? Oui. Samedi, le Times ne pouvait identifier le prêtre que par une
initiale : “H”. Aujourd’hui, il publie une vraie nouvelle : son nom est Hullermann. Désormais le “H” est suspendu.
Etait-ce erroné d’envoyer en thérapie des auteurs de mauvais traitements ? L’est-ce aujourd’hui ? Le Times n’en dit rien. Alors qu’il est douloureusement évident que les
psychologues et les psychiatres ont survendu leurs capacités à soigner les auteurs de mauvais traitements, ils ont longtemps été considérés comme scientifiquement et éthiquement fiables. Encore
aujourd’hui. Cette opinion est peut-être infondée, mais il est nettement injuste de cibler les décisionnaires catholiques et de les accuser quand c’est la thérapie qui a échoué.
Le Times écrit aussi aujourd’hui que quand le pape était cardinal Ratzinger sous Jean-Paul II, il était « responsable de l’examen des cas d’abus sexuels pour le
Vatican ». Écrivant cela, le Times donne l’impression que Ratzinger était responsable de la surveillance de ces cas lorsque le scandale a surgi. Absurde. Le
Times avait signalé le 9 janvier 2002, qu’il venait d’être nommé à cette fonction. Et donc il n’avait rien à voir avec cette affaire à l’époque où se situent la plupart des cas
d’abus sexuels (du milieu des années 1960 au milieu des années 1980).
Le Times a un intérêt idéologique dissimulé à maintenir en vie cette histoire. Dire qu’il déteste souverainement le pape Benoît XVI est une litote. »