Lors de la visite ad limina des évêques brésiliens, cet été, Benoît XVI leur a dit avec force:
“Il existe une mentalité incapable d’accepter la possibilité d’une réelle intervention divine dans ce monde au secours de l’homme. […] La confession d’une intervention rédemptrice de Dieu pour changer cette situation d’aliénation et de péché est considérée par ceux qui partagent la vision déiste comme intégraliste, et le même jugement est porté à propos d’un signe sacramentel qui rend présent le sacrifice rédempteur. À leurs yeux, il serait plus acceptable de célébrer un signe qui corresponde à un vague sentiment de communauté. […] Toutefois, le culte ne peut naître de notre imagination, ce serait un cri dans l’obscurité ou une simple affirmation de soi. La véritable liturgie présuppose que Dieu réponde et nous montre comment nous pouvons l’adorer.”