Le lobby homosexualiste américain vient de faire une nouvelle victime aux États-Unis. Le journaliste Larry Grard vient d’être licencié du Morning Sentinel parce qu’un
courriel privé par lui adressé à une association de cette mouvance, après la victoire du référendum populaire ans l’État du Maine abolissant la loi autorisant le “mariage” gay, n’a pas eu l’heur
de lui plaire, qu’elle a glapit auprès de la direction du journal, laquelle s’est empressée de saquer le journaliste et, pour faire bonne mesure, son épouse qui en était aussi une collaboratrice.
Petit problème : Larry Grard est catholique… La Catholic League a décidé de contre attaquer. Un communiqué “à cheval” de Bill Donohue.
« Depuis près de vingt ans, Larry Grard travaillait comme journaliste au Morning Sentinel du Maine. Il en a récemment été viré parce qu’il envoyé un courriel (depuis
son compte courriel privé) au responsable d’une association de soutien, ce qui n’a pas plus à son patron Bill Thompson.
Pour être précis, Grard, qui est catholique, était mécontent des commentaires furieux de Trevor Thomas de Human Rights Campaign qui ont suivi les résultats de la consultation
du mois dernier. Venant de perdre son pari de voir confirmer le mariage gay dans le Maine, Thomas a fait retomber la cause de cet échec sur la haine contre les gays. Grard lui a
répondu en condamnant les amis de Thomas pour être ceux qui génèrent la haine. Voilà tout.
Il n’est pas sans intérêt de noter que l’épouse de Grard, Lisa, qui écrit tous les quinze jours une colonne sur la cuisine pour le journal, a été aussi conséquemment virée. Il a été
subitement décidé que son travail n’était “plus d’intérêt”. Cela ressemble à des représailles selon nous.
En tant que catholique, Grard a le droit de soutenir, d’exprimer et de défendre les enseignements de l’Église catholique sans en être puni. Bien que le Premier Amendement ne s’applique pas
à des organisations privées, le fait demeure que si Grard peut être viré pour un tel motif alors les droits de tous les journalistes sont en péril. Ceci explique pourquoi la Portland
Newspaper Guild [1] fait front derrière lui. La Catholic League aussi. Nous avons mis Grard et son épouse en relation avec un cabinet d’avocats qui pourrait bien poursuivre M.
Thompson et son journal. »
Qu’il y ait des provocations et des intimidations du lobby homosexualiste cela se comprend à défaut de s’admettre. Je suis pas trop mal placé pour le savoir (voir ici). Mais que la direction d’un journal y succombe lâchement en
virant un de ses journalistes – lequel n’a d’ailleurs pas écrit une seule ligne sur le référendum du Maine –, cela en dit long sur la décomposition morale d’une certaine presse américaine.
Heureusement, des choses pareilles ne pourraient pas se passer en France… N’est-ce pas ?
1. Syndicat des journalistes.
En France? Vous faites dans l’ironie, certainement. La liberté de presse en France il y a longtemps qui est révolue.
Il est heureux que ce journaliste ait des soutiens dans le monde catholique. Mais quelle est l’influence réelle de “ce” monde catholique aux USA?
Car en France nous avons d’une part l’AGRIF et d’autre part la FSSPX, ou , dans une certaine mesure, le FN, qui auraient pu réagir de la même façon, mais qui l’aurait su?
Voilà la question que je me pose: quelle est la visibilité réelle la “Catholic League” aux USA, pour l’Américain lambda?