Le 8 décembre dernier, en la fête de l’Immaculée Conception, Mgr David Ricken, évêque de Green Bay (Wisconsin), faisait paraître un décret officiel stipulant notamment :
- « Je déclare avec certitude morale et en conformité avec les normes de l’Église que les événements, apparitions et locutions adressées à Adèle Brise en octobre 1859 manifestent la substance d’un caractère supranaturel et en conséquence je reconnais ces apparitions comme dignes d’être crues (mais sans obligation) par les fidèles chrétiens. »
C’est la première apparition mariale officiellement reconnue aux États-Unis.
À trois reprises, en octobre 1859, la Vierge Marie apparut à une jeune immigrée belge de 28 ans, Adèle Brise, vivant avec ses parents dans le Wisconsin à Robinsonville (rebaptisée Champion en 1890, six ans avant la naissance au Ciel de la voyante). Lors de la troisième apparition la Vierge Marie s’identifia comme « la Reine des Cieux qui prie pour la conversion de pécheurs », lui demanda de faire de même et lui donna aussi une autre mission : « Rassemble les enfants de ce pays à l’état sauvage, et enseigne-leur ce qu’ils devront savoir pour obtenir le salut (…) Va et ne crains rien. Je t’aiderai ». Une double mission que la jeune fille devenue tertiaire franciscaine accomplit scrupuleusement. Sur le lieu de cette apparition fut édifiée une chapelle placée sous l’invocation de Notre-Dame du Bon Secours (Our Lady of Good Help) à Champion : ce sanctuaire attire depuis 150 ans de très nombreux et fervents pèlerins.
Après deux années d’enquêtes, Mgr Ricken a donc reconnu la véracité de ces apparitions mariales.
Une autre apparition mariale, serait celle accordée par la Vierge Marie à la religieuse Mildred Neutzil le 25 septembre 1956 dans son couvent de Rome City (Indiana). Cette apparition est connue et révérée aux États-Unis comme celle de « Notre Dame d’Amérique » (Our Lady of America). « Rien, pour le moment, ne s’oppose » à la dévotion des fidèles quant a cette apparition précisait la Congrégation pour la doctrine de la foi, mais ce n’est pas, pour autant, sa reconnaissance officielle comme celle à laquelle vient de procéder Mgr Ricken pour Our Lady of Good Help, l’évêque de Green Bay qui vient, assez providentiellement, d’être élu, en novembre dernier, président de la commission de la conférence épiscopale pour l’évangélisation et la catéchèse…