Voici ce que j’apprends sur le blogue de Denis Sureau, directeur de L’Homme nouveau :
Une convention collective a été passée entre le diocèse de Nancy [Mgr Papin] et les laïcs salariés qu’il emploie. Après la création d’une Unité économique et sociale et, en 2007, l’élection de délégués du personnel, l’abbé Robert Marchal, vicaire général, et Odile Leveque, déléguée syndicale Cfdt, ont signé le 14 décembre la convention collective des salariés du diocèse. Elle s’applique aux 46 hommes et femmes qui mettent actuellement leurs compétences au service du diocèse de Nancy et de Toul, dans des tâches pastorales ou administratives – souvent à temps partiel. Avec cette signature, le diocèse répond au souhait de la Conférence des évêques de France d’initier et d’impulser un dialogue social au sein des diocèses pour, d’un commun accord, définir et préserver les droits sociaux des laïcs salariés par l’Église. Avant la mise en route de la convention, un accord avait déjà été signé sur l’aménagement du temps de travail et les entretiens annuels d’évaluation. La convention prévoit un certain nombre d’avantages portant notamment sur les rémunérations et les congés (dont un demi-jour férié le Vendredi saint). Toutefois, comme l’a souligné La Croix (21/12), la convention ne résout pas le problème de la précarité des laïcs en mission dont le mandat de trois ans n’est renouvelable qu’une seule fois et peut être interrompu par l’évêque.