Ce matin, le Saint-Père a reçu le Cardinal Angelo Amato, SDB, Préfet de la Congrégation pour les causes des saints et a autorisé la publication des décrets relatifs:
AUX MIRACLES
-du bienheureux Guido Maria Conforti (1865 – 1931), évêque italien, fondateur de la Société St.François-Xavier des missions.
-du serviteur de Dieu Francesco Paleari (1863 – 1939), prêtre italien.
-de la servante de Dieu Anna Maria Janer Anglarill (1800 – 1885), religieuse espagnole, fondatrice des Soeurs de la Ste.Famille d’Urgell.
-de la servante de Dieu Maria Clara di l’Enfant Jésus (au siècle Libâna do Carmo Galvao Meixa De Moura Telles e Albuquerque (1843 – 1899), religieuse portugaise, fondatrice des Franciscaines hospitalières de l’Immaculée.
-de la servante de Dieu Dulce (au siècle Maria Rita Lopes Pontes) (1914 -1992), religieuse brésilienne de la Congrégation de l’Immaculée Conception de la Mère de Dieu.
AUX MARTYRES
-du serviteur de Dieu Alois Andritzki (1914 – 1943), prêtre allemand tué en haine de la foi, à Dachau.
-des serviteurs de Dieu José Nadal y Guiu (1911 -1936) et José Jordán y Blecua (1906 – 1936), prêtres espagnols tués en haine de la foi.
-des serviteurs de Dieu Antonio (au siècle Miguel Fúndez López) prêtre franciscain espagnol (1907 – 1936), Bonaventura (au siècle Baltasar Mariano Muñoz Martínez) religieux franciscain espagnol (1912 – 1936), Pedro Sánchez Barba (1895 – 1936), prêtre tertiaire franciscain espagnol, Fulgencio Martínez García (1911 – 1936), prêtre tertiaire franciscain espagnol, tués en haine de la foi.
AUX VERTUS HEROIQUES
-du serviteur de Dieu Antonio Palladino (1881 – 1926), prêtre italien fondateur des Dominicaines du Saint Sacrement.
-du serviteur de Dieu Béchara (au siècle Sélim Abou-Mourad), prêtre religieux basilien libanais (1853 – 1930).
-de la servante de Dieu Maria Elisa Andreoli (1861 – 1935), laïque italienne fondatrice des Servantes réparatrices de Marie.
-de la servante de Dieu María Pilar del Sagrado Corazón (au siècle María Pilar Solsona Lambán), religieuse espagnole (1881 – 1966).
On notera que le communisme espagnol et le national-socialisme allemand sont les principaux “pourvoyeurs” de martyrs de cette liste…
Et on notera qu’alors que le Premier ministre Zapatero – qui a récemment brillé par son absence lors de la venue de Benoît XVI en Espagne – continue à se référer aux bourreaux et aux violeurs de religieuses. Chacun ses maîtres, mais ceux de Zapatero ne sont pas vraiment des grands exemples de la civilisation de l’amour et de la culture de vie!…
Attention, messieurs, attention :relisez ou lisez donc Bernanos (non suspect, ce me semble, de gauchisme) et ses “Grands cimetières sous la lune”, et vous y constaterez que les massacres furent perpétrés en 1936 de part et d’autre, et, de la part de la droite franquiste, “au nom du Christ”, ce qui enrageait le grand écrivain de la droite catholique…
“Martyrs” pas “Martyres”…