Pour les gens de ma génération, Charlton Heston, demeure une figure emblématique du cinéma hollywoodien d’après-guerre. Né
John Charles Carter en 1923 (certains disent 1924) à Evanston (Illinois) de parents d’origine anglaise et écossaise (clan des
Fraser), avec, peut-être une goutte de sang sioux, l’acteur “oscarisé” en 1959 pour Ben-Hur, était un chrétien.
Démocrate de cœur jusqu’en 1972, il vire républicain grâce à l’influence de son ami Ronald Reagan, et devint dès1987 un ardent défenseur de la cause pro-vie aux États-Unis. On me demandera
: mais pourquoi parler d’un acteur non catholique dans Americatho ? Parce que l’homme a interprété beaucoup de rôles de catholiques à l’écran (saint Thomas More à la
télévision, mais aussi Michel-Ange et Richelieu…], qu’il accorda un entretien à Radio Vatican et, en 1990, un
autre à Catholic News Service (CNS), l’agence de presse de la Conférence des évêques américains. C’est ce dernier qui a retenu mon attention de ce jour. L’entretien portait sur le
film de John Cornell Almost an Angel (je ne crois pas que le titre du film ait été traduit en français) qui
sortit sur les écrans américains le 19 décembre 1990. Charlton Heston y joue tout simplement le rôle de… Dieu. Il raconte, dans
son entretien à CNS, quelques anecdotes qui ne manquent pas de charme. Si vous avez l’occasion de voir ce film, vous remarquerez que le “personnage” de Dieu ne figure pas au générique,
alors qu’il est “interprété” par Charlton Eston. C’est à la demande de l’acteur que Paramount Pictures accepta cette nouveauté. Pour Heston, il eut été ridicule de voir au
générique la mention : « Dieu : interprété par Charlton Heston », et il exigea donc de la production que son nom ne figurât pas au générique puisque Dieu « n’avait pas besoin d’être
dans la présentation du film ». Ce à quoi les producteurs lui répondirent : « Eh ! bien alors il n’a pas besoin d’être payé ». La négociation fut âpre entre les droits de Dieu, ceux de l’acteur et de la production… Mais on finit par s’entendre pour que le cachet de ce célèbre acteur (je parle
de Heston, évidemment pas de Dieu…) ne soit pas trop “Tout-Puissant”…
John Charles Carter en 1923 (certains disent 1924) à Evanston (Illinois) de parents d’origine anglaise et écossaise (clan des
Fraser), avec, peut-être une goutte de sang sioux, l’acteur “oscarisé” en 1959 pour Ben-Hur, était un chrétien.
Démocrate de cœur jusqu’en 1972, il vire républicain grâce à l’influence de son ami Ronald Reagan, et devint dès1987 un ardent défenseur de la cause pro-vie aux États-Unis. On me demandera
: mais pourquoi parler d’un acteur non catholique dans Americatho ? Parce que l’homme a interprété beaucoup de rôles de catholiques à l’écran (saint Thomas More à la
télévision, mais aussi Michel-Ange et Richelieu…], qu’il accorda un entretien à Radio Vatican et, en 1990, un
autre à Catholic News Service (CNS), l’agence de presse de la Conférence des évêques américains. C’est ce dernier qui a retenu mon attention de ce jour. L’entretien portait sur le
film de John Cornell Almost an Angel (je ne crois pas que le titre du film ait été traduit en français) qui
sortit sur les écrans américains le 19 décembre 1990. Charlton Heston y joue tout simplement le rôle de… Dieu. Il raconte, dans
son entretien à CNS, quelques anecdotes qui ne manquent pas de charme. Si vous avez l’occasion de voir ce film, vous remarquerez que le “personnage” de Dieu ne figure pas au générique,
alors qu’il est “interprété” par Charlton Eston. C’est à la demande de l’acteur que Paramount Pictures accepta cette nouveauté. Pour Heston, il eut été ridicule de voir au
générique la mention : « Dieu : interprété par Charlton Heston », et il exigea donc de la production que son nom ne figurât pas au générique puisque Dieu « n’avait pas besoin d’être
dans la présentation du film ». Ce à quoi les producteurs lui répondirent : « Eh ! bien alors il n’a pas besoin d’être payé ». La négociation fut âpre entre les droits de Dieu, ceux de l’acteur et de la production… Mais on finit par s’entendre pour que le cachet de ce célèbre acteur (je parle
de Heston, évidemment pas de Dieu…) ne soit pas trop “Tout-Puissant”…