Passons sur les détails qui font d’une nouvelle exposition du Museum d’histoire naturelle d’Oslo, ouverte samedi, un événement politiquement correct : sous le titre « Contre nature », il s’agit de « prouver » que le comportement homosexuel est largement répandu dans le règne animal et par conséquent… parfaitement naturel.
Riche de subventions publiques, l’exposition temporaire s’intéresse aux plus petits des insectes jusqu’aux plus grandes baleines, et tend à démontrer que les animaux sont souvent « bi » ; et que cela n’empêche pas la propagation de leur espèce dans la mesure où des couples de même sexe prennent parfois un jour ou deux pour obtenir une fécondation avant d’élever les petits dans la douceur de leur « foyer ». D’un même coup, on évite ainsi de porter atteinte au sacrosaintes théories darwiniennes et on justifie l’adoption homosexuelle : astucieux.
Les responsables de l’exposition se mettent en quatre pour faire comprendre que ces comportements sont le fait des espèces les plus intelligentes, les plus organisées socialement, les mieux hiérarchisées – cas où l’homosexualité en arrive à être un avantage car elle permet de créer des liens avec les individus les plus forts ou d’être accepté dans une meute.
Bien entendu, le projet conduit par Geir Soeli vise explicitement l’enseignement de l’Eglise. Sa synopsis nous apprend que le concile de Nablus fut le premier, en 1120, à édicter une loi disant l’homosexualité « contre nature » ; d’où les « persécutions » subséquentes. Et injustifiées, ajoute la présentation, puisque l’homosexualité se trouve partout dans le règne animal : « Elle n’est pas contre nature. »
Erreur : mettre l’homme sur le même plan que l’animal. L’expression « contre nature » ne signifie pas qu’une pratique n’est pas conforme à ce qui se passe dans la nature, chez des animaux sans âme immortelle et qui, n’ayant ni conscience ni raison, ne sont pas comparables à l’homme, mais qu’elle est contraire à la nature propre de l’homme, et à son bien qui résulte du respect de cette nature propre.
Il est vrai que pour beaucoup de scientifiques comme de bioéthiciens, il n’y a justement pas de différence de nature entre l’homme et l’animal.
source : ici.
On pourrait ajouter que copier son comportement sur celui des animaux (si tant est que l’homosexualité animale soit si banale que ça) n’a rien de bien glorieux…
L’homosexualité dans le monde animal ?
Une invention, une vaste fumisterie.
il suffit d’avoir travaillé avec des animaux, ce qui est mon as, ou tout simplement d’en avoir, pour constater que les animaux n’ont pas de comportement homosexuel.
Les très rares cas où on peut observer des comportements qui semblent l’être, c’est lorsque certains animaux sont en milieux très clos, et longtemps privés de congénères de l’autre sexe. Phénomène qui ressemble à ce qui se passe parfois dans les prisons, où des pratiques homosexuels (et souvent sans le consentement d’un des deux partenaires, c’est à dire de viols) existent effectivement et sont le fait de personnes normalement hétéro.
Dans les troupeaux de ruminants, chez les canidés, les félins, et tous les animaux que l’on peut facilement observer chez nous, l’homosexualité n’existe pas !
Ne serait-ce que d’observer ce qui se passe dans un poulailler avec un ou quelques coqs coq fait vite revenir à la réalité (et sur la notion e genre aussi : vous croyez que le comportement du coq lui vient de son influence sociale ?).
Monter des pseudos-études scientifiques pour argumenter sur le caractère soi-disant naturel de l’homosexualité humaine est une énormité, encore pire que le lyssenkisme de sinistre mémoire.
Oser monter une exposition dessus, et en parler est un grave symptôme, de lobotomie des peuples concernés.