Il naîtra – symboliquement ! – demain : le 300 millionième Américain, preuve de la vitalité démographique des Etats-Unis où le taux de natalité est très proche du taux de remplacement, et l’immigration un autre gage de santé.
Ça, c’est le discours officiel.
Selon le Population Research Institute, les Etats-Unis n’échappent point à l’hiver démographique que connaît aussi l’Europe : « Au vu des projections qui montrent le vieillissement rapide de notre population au cours des décennies à venir, au vu des risques de faillite de nos programmes économiques et publiques comme celui de la Sécurité sociale, on constate qu’une croissance de 0,9 % ne suffit pas », assure Steve Mosher, président du PRI.
Les chiffres avancés par son institut sont parlants : aujourd’hui, 12,3 % des Américains ont plus de 65 ans ; ils représenteront 20,6 % en 2050 ; ceux âgés de plus de 80 ans passeront de 3,6 à 7,3 % de la population. D’un retraité pour trois actifs on passera à un retraité pour deux actifs.
Le PRI voit l’immigration comme une solution au problème : mais non LA solution – pas question de nier les problèmes spécifiques liés à l’immigration, mais de montrer que si un pays n’assure pas son avenir, s’il ne crée pas les générations futures, il faut bien les « importer »..
Mais tout dépende : quelle immigration ? D’ores et déjà, on estime à moins de 50 % les Américains blancs en 2050. Quoi qu’on en pense par ailleurs, le visage de l’Amérique est en train d’être bouleversé.
Avec en plus tous ceux qui auraient pu vivre si l’IVG n’avait jamais été autorisée…
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