On apprend via C-Fam Friday Fax qu’outre les diverses organisations internationales qui ont fait pression sur le Nicaragua pour empêcher le vote démocratique sur la repénalisation de l’avortement, l’un des organismes les plus puissants de l’ONU est intervenu directement dans cette affaire. Il s’agit du CEDAW (Comité pour l’élimination des discriminations à l’égard des femmes), dont l’une des vice-présidentes, Silvia Pimentel, a adressé une lettre de menaces au Parlement du Nicaragua. Ladite lettre était écrite au nom de l’ensemble du Comité.
Elle reprochait principalement au texte, qui a depuis été adopté, de porter l’empreinte “des hiérarchies de l’Eglise catholique et de certaines Eglises évangéliques” : les autorités religieuses avaient en effet été consultées.
Selon le CEDAW, le Nicaragua a ainsi violé sa propre Constitution d'”Etat indépendant, libre, souverain, unitaire et indivisible” qui “n’a pas de religion officielle”. Il aurait fallu, assurait-il, recommencer toutes les discussions à zéro afin de permettre aux décisions législatives d’être prises dans le cadre de l’Etat laïc.
Pour votre information, la France a pris une part active à cette lamentable réaction internationale. Et je crois que ce qui a le plus gêné notre gouvernement, c’est que le salopard d’Ortega, ami de la France s’il en est, a lui-même voté ce texte. Trahison !