L’archevêque de Grenade en Espagne, Mgr Francisco Javier Martinez, vient de retirer les 8 séminaristes de troisième année de son diocèse qui fréquentaient encore la faculté de théologie de la ville pour faire assurer leur formation par un institut en voie de création. Il achève ainsi de retirer tout droit de regard à cette université jésuite dirigée par le Père Ildefonso Camacho, et, en dernière analyse, par son Grand chancelier le Père Peter-Hans Kolvenbach, actuel Supérieur général des Jésuites à Rome.
C’est par un accord datant de 1939 que l’université de Grenade formait les prêtres diocésains ; accord dénoncé déjà pour les premières et deuxièmes années au profit du Centre de Philosophie Edith Stein, créé par Mgr Martinez.
Le plus récent acte d’autorité de l’évêque est la conséquence de sa colère après la leçon inaugurale prononcée début octobre par le Père Francisco Alarcos, sur le thème de la « bioéthique ».
La « bioéthique », on le sait, est le mot dont la culture de mort habille ses discours pour justifier les expérimentations et autres tris génétiques au profit de la vie de l’espèce (voire de la vie tout court).