L’organisme catholique de défense de la famille et de la vie basé à New York, C-Fam, attire l’attention sur un document de l’ONU publié la semaine dernière par un panel d’experts mandaté par le Secrétaire général Koffi Annan pour étudier les manières de rendre le travail de l’ONU plus efficace. L’une des principales recommandations du rapport vise à faire entreprendre une vaste révision de toute l’ONU afin de promouvoir « l’égalité de genre » et l’empowerment (le fait de donner du pouvoir autonome) des femmes. L’une des premières urgences serait de créer une « entité de genre » sous l’égide l’ONU qui aurait son mot à dire sur toutes les activités de l’organisation internationale, y compris toute subvention au développement.
L’égalité de genre serait ainsi au centre de tous les mandats de l’ONU. Pour le Canada et les Pays-Bas, la notion est inextricablement liée à celle des « droits réproductifs » et des « services de santé sexuelle et reproductive ».
Bien que sous la pression de certains Etats, le Vatican notamment, l’ONU fasse figurer une définition traditionnelle du mot genre mais l’« officine de conseil sur le genre » du Secrétaire général le considère comme une « construction sociale », rejoignant ainsi les thèses les plus extrémistes de ceux qui voient dans les différences sexuelles les résultats de la culture et non de la nature. Porte ouverte à l’idéologie de la libre orientation sexuelle et à l’opposition aux modèles culturels « paternalistes » (le modèle chrétien, par exemple).
Kofi Annan a pleinement approuvé le rapport, promettant de faire avancer le dossier dès les semaines à venir pour que son successeur n’ait plus qu’à nommer un nouveau chef général des « activités de genre ».
Sur la nature desquelles je ne puis que laisser libre cours à votre imagination…
Source : C-Fam Friday Fax