Le Wanderer constate qu’en seulement huit mois de pontificat, le pape Léon a rétabli 17 petites traditions que François avait abandonnées :
1. Léon XIV célèbre la messe, et il le fait avec dévotion, montrant clairement qu’il croit en ce qu’il célèbre.
2. Non seulement il la célèbre, mais il la chante, et en latin.
3. Il utilise de magnifiques vêtements liturgiques, bien loin de la pauvreté coûteuse du style franciscain.
4. Il porte une dalmatique sous la chasuble, comme le prescrit le rituel.
5. La croix et les sept candélabres historiques ont retrouvé leur place sur l’autel de la Confessio. Pour l’instant, ils sont placés en biais, mais je suppose qu’ils occuperont bientôt le centre de l’autel.
6. La « messe de minuit » est de nouveau célébrée à 22 heures, comme au cours des dernières décennies, et non plus à 19 heures, l’heure absurde de Bergoglio qui vidait la célébration de tout son sens.
7. La tradition de célébrer publiquement la messe du jour (de Noël) a été reprise, qui avait été perdue en 1993 (Célébrait-il également la messe de l’Aurore en privé ?).
8. Les quatre diacres assistants du pontife sont revenus.
9. Le pape utilise une soutane faite d’un tissu digne — non transparent comme celle de Bergoglio — et avec des manches.
10. Il a recommencé à porter l’écharpe ornée des armoiries pontificales brodées dessus.
11. Il utilise l’habit de chœur lorsque nécessaire : surplis, mozzetta rouge et étole rouge brodée de ses armoiries.
12. Cette semaine, le trône de velours rouge et de bois doré, orné des armoiries pontificales, a refait son apparition, à la fois dans la salle Clémentine et dans la loggia de Saint-Pierre.
13. Il utilise Castel Gandolfo chaque semaine pour se reposer et faire du sport.
14. Il assiste aux concerts donnés en son honneur.
15. Au début de l’année prochaine, il s’installera au Palais apostolique.
16. Il gara la Fiat 500 blanche de François sur un bloc pontifical et utilise une voiture digne de son rang.
17. Ignorant les dispositions de son prédécesseur, il accorde gracieusement le titre de « Chapelain de Sa Sainteté » aux prêtres qu’il souhaite distinguer particulièrement.
Certains diront, à tort, que s’attarder sur ces changements constitue une « atteinte à l’intelligence ». D’autres affirmeront qu’il ne s’agit que de modifications superficielles, et ils auront raison. Or, les traditions (avec un « t » minuscule) sont toujours superficielles, sans pour autant être dénuées d’importance. Bien au contraire, ce sont elles qui révèlent les vérités et les mystères, tout comme les accidents révèlent la substance. Si l’on enlève à un éléphant nombre de ses attributs (trompe, défenses, oreilles), on ne le reconnaîtra plus comme le pachyderme qu’il est. Omettre certains des détails « superficiels » que nous avons énumérés ne serait pas grave ; le problème est que, si l’on supprime tous ces détails, la vérité catholique du pontificat romain s’en trouve obscurcie.
