Au cours d’une journée parlementaire sur la question de l’avortement légal, où tenants et opposants de celui-ci ont été écoutés dans le cadre d’une action non-législative, la rapporteuse pour le « genre » à la Commission interaméricaine pour les droits de l’homme (CIDH) est venue exposer sa dernière intervention dans le cadre de cette instance de l’OEA (Organisation des Etats américains) en assurant que l’avortement légal n’est pas contraire aux droits de l’homme.
Patricia Mejia, vénézuélienne, avançait – comme le font tous les partisans de l’avortement légal – que l’avortement clandestin est la première cause de mortalité des femmes en Amérique latine par défaut de soins médicaux. Elle a même critiqué le « supposé droit à l’objection de conscience » invoqué par de nombreux médecins pour refuser de participer à des avortements, rapporte la source catholique pro-vie argentine AICA.
Patricia Mejia est également ex-présidente de ladite Commission et c’est avec cette « autorité morale » qu’elle a assuré que telle est la position de l’OEA. Mais c’est au prix d’une véritable distorsion du sens de la Convention interaméricaine des droits de l’homme, connue sous le nom de « Pacte de San José » qui stipule depuis 1969, en son article 4 :
« Toute personne a droit au respect de sa vie. Ce droit est protégé par la loi et, en général, depuis le moment de la conception. »
La fonctionnaire internationale a expliqué que la « Convention se réfère à la préservation en général du droit de la vie depuis la conception » ; cela ne s’oppose pas selon elle à l’avortement légal. Mais montre à tout le moins que ce droit de vivre est battu en brèche par l’avortement quel qu’il soit… Elle a fait une véritable apologie de l’avortement légal.
De nombreuses personnalités pro-vie participaient à cette réunion d’information et, à l’extérieur, plusieurs groupes de manifestants s’étaient mobilisés, ceux défendant le droit de vivre de l’enfant conçu étant bien plus nombreux que les partisans de la mort des tout-petits.