Mercredi 10 septembre, le Vatican a annoncé la suppression des diocèses de Xuanhua et de Xiwanzi, officialisant une décision de Léon XIV datant du mois de juillet. Ces deux territoires, érigés canoniquement en 1946, ont été supprimés pour constituer « le nouveau diocèse de Zhangjiakou », diocèse désormais suffragant de la province de Pékin. À travers la création de ce nouveau territoire, Rome reconnaît une décision du pouvoir chinois datant de 1980.
En retour, le Saint-Siège obtient la « régularisation » des deux évêques clandestins des diocèses supprimés. Vendredi 12 septembre, la salle de presse du Vatican a annoncé « la reconnaissance civile et la prise de fonction de Mgr Giuseppe Ma Yan’en, ancien évêque de Xiwanzi, que le Saint-Père, dans le cadre du dialogue relatif à l’application de l’Accord provisoire entre le Saint-Siège et la République populaire de Chine, a nommé, en date du 4 septembre, évêque auxiliaire » du diocèse créé deux jours plutôt.
Mgr Augustine Cui Tai (75 ans), évêque émérite de Xuanhua, a été reconnu le même jour dans la « dignité épiscopale » par Pékin. Ce dernier fut à plusieurs reprises arrêté et emprisonné ces vingt dernières années.