Le Festival des Poussières, association du collectif Anastasis qui rassemble des chrétiens de gauche de différentes confessions (catholiques, protestants), a eu lieu dans le diocèse de Dijon, à Goshen, dans le éco-hameau chrétien de la Ferme de la Chaux. Evidemment, le diocèse ne peut être tenu pour responsable de tout ce qui se dit sur son territoire, mais le souci c’est que Mgr Hérouard n’a pas fait usage de sa mission d’enseigner les catholiques en restant silencieux sur ce festival qui s’affiche comme chrétien et a évoqué des sujets cruciaux comme l’avortement, le rapport à l’Église, le féminisme, ou encore la théologie lesbienne (sic), “La récupération identitaire des Chrétiens d’Orient”, l’”écofascisme”, “Construire la lutte chrétienne contre l’extrême droite”.
Ce festival proposait en outre des temps spirituels, de la liturgie des heures aux prières « queer », avec jargon inclusif et drapeaux LGBT accrochés au Christ de Taizé.
Pendant la messe du dimanche célébrée en plein air par le prêtre jésuite Marcel Rémon, l’homélie a été prêchée par une laïque de la communauté de vie de La Viale en Lozère.
Mgr Hérouard, qui a effectué des visites canoniques au sein des diocèses de Toulon (où Mgr Rey a fini par être évincé) puis de Bayonne (où Mgr Aillet semble avoir été sauvé, pour le moment, par le changement de pontificat) mériterait sans doute une visite canonique (et fraternelle).