Le curé de la paroisse portugaise de Arouca et Santa Eulalia – un jeune prêtre – a étonné ses ouailles venues pour la messe de la Nativité : contrairement à l’habitude, il ne leur a pas tendu l’image du petit Jésus de la crèche à la fin de la célébration afin que tous puissent l’embrasser. Il s’en est expliqué en arguant de la proximité du référendum sur l’avortement qui se déroulera le 11 février prochain : le père Joao Pedro Bizarro a voulu qu’ils réfléchissent aussi bien aux nombreuses mères qui ne n’embrassent pas le petit enfant qu’elles ont porté dans leur sein, pour cause d’arrêt de la grossesse par l’avortement, et aux tout-petits eux-mêmes qui ne seront jamais embrassés, pour avoir été « assassinés » avant leur naissance.
Le prêtre n’a pas voulu invoquer des arguments reposant sur des présupposés religieux, philosophiques ou scientifiques, mais faire appel à la conscience de ceux qui vont voter dans moins d’un mois et demi. Il a voulu montrer que l’affaire n’est pas excusivement religieuse ou simplement politique, mais profondément humaine, touchant à l’intime conscience des personnes.
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Au fond, il a voulu secouer ses paroissiens alors que tant de journaux et de moyens de communication portugais prennent le parti de la culture de mort.