L’avortement tue aussi la mère parfois : c’est même l’un des arguments du lobby de la légalisation qui invoque les statistiques des décès et complications liés aux avortements clandestins pour donner mauvaise conscience aux pro-vie.
Cela n’empêche pas le même lobby de faire de la publicité pour des méthodes d’auto-avortement très dangereuses. Ce fut le cas au Portugal, où Rebecca Gomperts, invitée à une émission de télévision alors que son bateau-avortoir, « Women on Waves », mouillait en 2004 dans les eaux internationales au large de Lisbonne, interdit d’entré dans les eaux territoriales. Elle conseillait alors aux femmes portugaises qui n’ont pas accès à l’avortement d’avaler du misoprostol, molécule assocée à la mifégyne (RU-486) pour faire aboutir un avortement chimique. Cet anti-ulcéreux est vendu en pharmacie sur ordonnance.
Depuis il y a eu des accidents au Portugal : alors que le référendum sur la légalisation de l’avortement approche le Pr Luis Graça, président du collège des gynécologues-obstétriciens de l’Ordre des médecins a rappelé qu’une jeune Portugaise de 14 ans est morte récemment pour avoir avalé une dose massive de Cytotec en vue de se débarrasser de l’enfant qu’elle portait.
Les effets secondaires de ce médicament sont des vomissements, la diarrhée aiguë et la rupture de l’utérus, et il ne doit pas être pris sans prescription médicale…
Le lobby de l’avortement cherche-t-il vraiment le bien des femmes en faisant des recommandations aussi irresponsables ?
Source : ici.
Vous pensez bien que s’il s’agissait du bien des femmes, il ne pourrait être question d’avortement.
L’avortement est un mal pour les femmes. Tout le monde le sait, tout le monde le dit.