Le pape Léon XIV a accepté la création de deux groupes d’études dans le sillage du Synode sur la synodalité. L’un est consacré à «la liturgie dans une perspective synodale». Le second groupe devra travailler sur «le statut des conférences épiscopales, des assemblées ecclésiales et des conciles particuliers».
Dans le cadre du Synode sur la synodalité, des thèmes divers ont été abordés et le pape François avait décidé en mars 2024 de créer dix groupes d’études. Composés d’une dizaine de personnes, ces groupes réfléchissent sur des thèmes tels que le partage de la gouvernance, la place des évêques, la réforme des séminaires. Initialement, les dix groupes devaient remettre leur rapport en juin 2025, mais la date a été repoussée par Léon XIV à décembre. Le pape a aussi accepté la demande du secrétariat du Synode de créer deux nouveaux groupes.
Le premier de ces groupes travaillera sur «la liturgie dans une perspective synodale». La création de ce groupe avait été demandée dans le document final publié à l’issue de la dernière assemblée synodale en octobre dernier. Le document soulignait la nécessaire articulation entre «unité du mystère sacramentel et variété des traditions liturgiques», et appelait à un «approfondissement du lien entre liturgie et synodalité».
L’article 27 du document, qui abordait cette thématique, fait partie de ceux ayant recueilli le moins de suffrages (43 contre sur 356 votes). Il évoque notamment la possibilité pour des laïcs – en particulier des femmes – de prêcher lors des messes.
La création de ce groupe intervient dans un contexte marqué par de fortes tensions depuis la publication du motu proprio Traditionis custodes, dont on sait désormais qu’il repose sur un mensonge, puisque la majorité des évêques consultés avant s’étaient opposés à une réforme. Selon une source vaticane, cette question «pourrait être évoquée».