La petite ville de province de Covilhã, au Portugal, s’est réveillée samedi matin pour découvrir plantées sur les pelouses des quatre principaux ronds-points de la ville des petits croix blanches comme on en voit dans les cimetières militaires, portant l’inscription : « victime de l’avortement ». Le lendemain matin, elles avaient disparu sans que l’on sache ni qui les avait plantées, ni qui les avaient enlevées.
Mais comme le mouvement pour le “oui” au référendum portugais veut absolument éviter de porter le débat sur ce terrain là, le Mouvement de Vote Oui devait envoyer ce lundi une plainte en bonne et due forme ) la Commission nationale des élections pour faire constater que « quelqu’un avait perdu la tête » en accomplissant cette action « inadmissible, de mauvais goût et inacceptable entre personnes qui doivent se montrer et assumer leurs convictions ».
« En vérité, ce qui fut planté sur les ronds-points de Covilhã, ce fut un cimetière d’idées, le cimetière de la dignité et du bon sens », assurent les partisans du oui, sans rire, ajoutant que « la croix est un symbole religieux, interdit dans ce type de propagande ».
Tout cela permet d’éviter la question qui fâche : l’avortement tue-t-il un être humain ?
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