Voici ma tentative de traduction des paroles de Benoît XVI avant la récitation de l’Angélus, ce dimanche à midi sur la place Saint-Pierre.
Aujourd’hui l’Italie célèbre la Journée pour la vie, à laquelle la Conférence épiscopale a donné pour thème « Aimer et désirer la vie ». Je salue cordialement touos ceux qui se sont rassemblés en la Place Saint-Pierre pour témoigner de leur engagement à protéger la vie depuis sa conception jusqu’à sa fin naturelle. Je m’unis aux évêques italiens pour lancer une nouvelle fois l’appel de mes vénérés prédécesseurs à tous les hommes et femmes de bonne volonté; afin qu’ils se montrent accueillants vis-à-vis du grand et mystérieux don de la vie. La vie, qui est oeuvre de Dieu , n’est refusée à personne, pas même à l’enfant à naître le plus petit et le plus dépourvu de défense, d’autant moins quand il présente de graves handicaps. En même temps, faisant écho aux pasteurs de l’Eglise en Italie, j’invite à ne pas tomber dans l’erreur de penser que l’on peut disposer de la vie jusqu’à en « légitiler l’interruption par l’euthanasie, même en dissimulant celle-ci sous un voile d’humaine pitié » [Message de la Conférence épiscopale italienne pour la Journée pour la vie].
Dans le Diocèse de Rome commence aujourd’hui la « Semaine de la vie et de la famille », occasion importante pour prier et réfléchir à propos de la famille, qui est le « berceau » de la vie et de toute vication. Nous savons bien comment la famille fondée sur le mariage constitue le milieu naturel pour la naissance et l’éducation des enfants, et donc celui qui assure l’avenir de l’humanité tout entière. Mais nous savons aussi comment elle est marquée par une crise profonde et qu’elle doit affronter aujourd’hui de multiples défis. Il faut donc la défendre, l’aider, la protéger et affirmer sa valeur dans son caractère absolument unique. Si cet engagement revient en premier lieu aux époux, c’est aussi le devoir prioritaire de l’Eglise et de toutes les institutions publiques de soutenir la famille à travers des initiatives pastorales et politiques, qui tiennent compte des véritables besoins des conjoints, des anciens et des nouvelles générations. Un climat familial serein, illuminé par la foi et la sainte crainte de Dieu, favorise en outre l’éclosion et la floraison des vocations au service de l’Evangile. Je me réfère, en particulier, outre à ceux qui sont appelés à suivre le Christ dans la voie du sacerdoce, à tous les religieux, les religieuses, les personnes consacrées, auxquels nous avons pensé vendredi dernier, lors de la « Journée mondiale de la vie consacrée ».
Chers frères et soeurs, prions pour qu’à travers un effort constant en faveur de la vie et de l’institution familiale, nos communautés soient des lieux de communion et d’espérance où se renouvelle, malgré tant de difficultés à traverser, le grand « oui » à l’amour authentique et à la réalité de l’homme et de la famille selon le projet originel de Dieu. Demandons au Seigneur, par l’intercession de la Très sainte Vierge Marie, que grandisse le respect pour le caractère sacré de la vie, que l’on prenne toujours davantage conscience des véritables exigences de la famille, et qu’augmente le nombre de ceux qui contribuent à réaliser dans le monde la civilisation de l’amour.
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