A une semaine du référendum du 11 février qui cherche à faire de l’avortement un droit sans conditions jusqu’à 10 semaines de grossesse, le « non » progresse dans les sondages, pour atteindre 43,7 % des intentions de vote, contre 51,3 pour le « oui », selon une enquête réalisée du 31 janvier au 2 février publié par le Correio da Manhã. Le « non » a gagné 13,9 % en deux semaines : il y a quinze jours, il plafonnait à 29,8 %.
Malgré des moyens beaucoup moins importants et l’absence de soutien des grands partis politiques portugais, la campagne pour le « non » a su non seulement convaincre le plus grand nombre d’indécis (passés de plus de 14 % à 5 %), dont le nombre baisse mais encore des électeurs qui pensaient voter « oui » dans un premier temps (en décembre, le « oui » semblait inéluctable, avec 64,1 % d’intentions de vote.
En revanche l’abstention gagne elle aussi du terrain et atteindrait 47,7 %.
Le sondage est bien sûr entâché d’une marge d’érreur incroyablement évaluée à 0,02 points.
Rappelons que les sondages, s’ils peuvent donner l’idée d’une tendance, ne donnent en aucun cas une vision exacte de la réalité du vote au jour J.